l’histoire
à Séville, au xviiie siècle. Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva à conquérir Rosina. Mais Rosina est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartolo qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas à court d’idées. Toutefois la première tentative échoue. La seconde escapade, elle, réussira presque, et au terme d’échanges de billets, de déguisements et de situations abracadabrantes savamment réglées, l’amour de la belle Rosina et du Comte Almaviva, enfin rendu à sa véritable identité, finira par triompher.Le Barbier de Séville de Gioacchino Rossini cumule plusieurs records : composé en deux semaines, il est l’œuvre d’un compositeur de vingt-quatre ans, qui en est déjà à son dix-septième opéra ! Cette production de l’Opéra de Wiesbaden réussit à se mettre à la hauteur de telles prouesses tant la musique sous la baguette de Marc Piollet jaillit ici avec aisance, limpidité et folle vitesse. La distribution est au diapason. Quant aux décors, costumes et mise en scène, ils cèdent à la plus grande loufoquerie.
ce qu’ils en pensent
Ce Figaro est non seulement très brillant du point de vue des voix, mais il enchante le public pour le traitement très particulier de son intrigue, une mise en scène extrêmement imaginative, des costumes et coiffures pleins d’audace. Il faut le voir et l’entendre ! Wiesbadener KurierInutile d’être prophète : ce Barbier sera le cheval de bataille de l’année. Le célèbre opéra de Rossini, donné au Théâtre d’état à Wiesbaden, comble toutes les attentes du public : la vitesse, la couleur, l’esprit et la classe. Frankfurter Rundschau