l’histoire
On aura tout dit et tout écrit sur le personnage de Gaspard Proust depuis son apparition fulgurante sur la scène de l’humour : gonflé, insolent, pas tendre, vachard, cynique, politiquement incorrect, tête à claque, sans compromis, humour cruel, humour corrosif, claque cinglante à l’esprit français, il ne respecte rien, ni les Juifs, ni les catholiques, ni les musulmans, ni les handicapés, ni Brassens, et encore moins Marcel Pagnol. Sur scène pourtant il se contente d’évoluer par petites touches dessinant un personnage de péroreur désinvolte et froid, semblant converser à bâtons rompus avec lui-même autant qu’avec le public. Son spectacle ne déroge pas à ce portrait flatteur et incendiaire et va sans doute encore plus loin.ce qu’ils en disent
Je ne cherche pas à plaire… Si je souriais plus, j’aurais l’impression de me prostituer… Michel Houellebecq a une phrase assez juste : on se fait traiter de cynique dès qu’on se contente de décrire les choses comme elles sont… Si j’en suis là, c’est grâce à l’écriture. Mais pour écrire, il faut être en colère... Les comiques ne me font pas rire. Je ne suis pas comédien, faire un spectacle ne m’est pas naturel… Gaspard Proustce qu’ils en pensent
Un ovni du one-man-show. Nouveau prodige de l’humour (très) noir. Le PointNe pas se fier à son air de fils de bonne famille. Le trentenaire au verbe cru excelle dans l’humour féroce. Et apporte du sang neuf dans le paysage humoristique français. Télérama
Un spectacle grinçant et original. Brillant. Le Figaro