l’histoire
Dès la sortie de son premier album, Joyful, en 2006, sur lequel on retrouvait le désormais classique Down On My Knees, Ayo a imposé dans le paysage musical ses compositions aux sonorités uniques, issues d’influences variées, de Donny Hathaway à Bob Marley. Un métissage qu’on retrouve dans ses origines ; fille d’un père nigérian et d’une mère gitane, elle a grandi près de Cologne, avant de partir vivre à New York, Londres, Paris…Après avoir conquis les cœurs dans le monde entier et vendu plus de 1,5 million d’albums, Ayo revient à l’essence de son style, ce mélange doux et puissant de folk et de soul, pimenté de rap acoustique, nouvel hommage intemporel à ses racines.
ce qu’ils en pensent
Une voix d’ange grave, entre Sade et Billie Holiday. Des chansons de toutes les couleurs – folk, soul, reggae – qui font entendre des blessures et des bonheurs. Violoniste, pianiste, guitariste, Ayo rend hommage aux tubes de la Motown qui tournaient en boucle chez elle. Mais ses chansons sont de vrais blues qui donnent des larmes. Gilles Medioni, L’ExpressLes sonorités délicates, les gracieuses respirations d’harmonica, la douce pulsation des Caraïbes, les airs d’Afrique, le souffle de l’orgue d’église font d’elle une chanteuse de blues plus courtoise que révoltée. La voix est presque nue, comme celle de son idole, Donny Hathaway, figure maudite et magnifique de la soul des années 70. Laurent Rigoulet, Télérama