La voix d’une enfant éternelle qui préfère braver la mort plutôt qu’accepter les compromissions de son temps.
Représentations
vendredi 4 avril 2014 à 20h30
samedi 5 avril 2014 à 20h30
tragédie durée 1h45 salle Jacques Audiberti
de Jean Anouilh mise en scène Marc Paquien avec
Véronique Vella I La Nourrice
Bruno Raffaelli I Créon
Françoise Gillard I Antigone
Clotilde de Bayser I Le Chœur
Nicolas Lormeau I Le Garde (en alternance)
Benjamin Jungers I Le Messager
Stéphane Varupenne I Le Garde (en alternance)
Nâzim Boudjenah I Hémon (en alternance)
Marion Malenfant I Ismène
Pierre Hancisse I Hémon (en alternance)
Claire de La Rüe du Can I Ismène
élèves-comédiens
Laurent Cogez I Troisième GardeI
Carine Goron I Le Page
Lucas Hérault I Deuxième Garde assistante à la mise en scène Lydie Selebran
collaboratrice artistique Diane Scott
scénographie Gérard Didier
costumes Claire Risterucci
lumières Dominique Bruguière son Xavier Jacquot maquillage Cécile Kretschmar assistant aux lumières François Menou
assistante à la mise en scène Lydie Sélébran production La Comédie-Française
création au Théâtre du Vieux-Colombier
le 14 septembre 2012
l’histoire
Issue de l’union fatale d’Œdipe et de Jocaste, Antigone est aux prises avec son destin, en révolte contre l’ordre des hommes. Ses frères Étéocle et Polynice se sont entre-tués lors de la guerre des Sept Chefs. Leur oncle, Créon, devenu roi de Thèbes, organise des funérailles solennelles pour le premier et refuse que le corps du second soit enseveli. Bravant l’interdit, Antigone recouvre de terre le corps de Polynice. Arrêtée, conduite devant le roi qui tente de la sauver, l’inflexible jeune fille rejette avec véhémence le bonheur, factice, que son oncle lui promet. Et le verdict tombe, déclenchant l’implacable mécanique tragique, sans que rien ni personne ne parvienne à faire fléchir Créon…
ce qu’ils en disent
On pourrait s’attendre, en lisant Antigone de Jean Anouilh, à une simple réécriture de la pièce de Sophocle, mais il n’en est rien. La force de la pièce est de rompre avec la tragédie antique, comme si l’auteur avait cherché à faire exploser le mythe, à le violenter.
Ce n’est plus une héroïne lointaine, prisonnière de son passé et du pouvoir des dieux, mais une jeune femme qui, refusant que le corps de son frère pourrisse au soleil, incarne toutes les rébellions du monde. Elle prend en charge notre propre histoire, nos révoltes, nos actes de résistance contemporaine. Marc Paquien
ce qu’ils en pensent
Une perfection de spectacle que cette production vive, fidèle, rigoureuse et inventive de la pièce de Jean Anouilh. Armelle Héliot, Le Figaro