l’histoire
Cinelandia est “une pièce avec chansons”, qui s’appuie sur quatre films cultes du cinéma argentin, occasion d’évoquer quatre stars mythiques. Depuis toujours, dans ses spectacles, Arias puise à la source du cinéma ses images et ses idées. Dans ce monde de lumière, les fantômes apparaissent. Mais ce sont bien les musiques qui donnent un relief et un cadre à l’histoire.
ce qu’ils en disent
Cinelandia est une pièce construite rigoureusement sur un texte dialogué, rythmé d’envolées musicales. Un sociologue argentin a affirmé que le cinéma était l’inconscient d’une société. J’ai donc eu l’idée de provoquer des interviews imaginaires avec des interprètes qui ont joué dans des films cultes ou qui font partie d’un registre entre la culture populaire et la sophistication intellectuelle. Ici, les dialogues réclament d’être suivis attentivement, car les intrigues sont assez baroques, et demanderont une oreille attentive qui sera amusée par les chansons qui porteront leur lot d’émotion et d’humour. Alfredo Arias
ce qu’ils en pensent
Avec trois fois rien, juste quelques délirants costumes sur un plateau quasi nu, juste quelques pas de danse et autres rengaines fiévreuses et enivrantes, Arias réveille à merveille la mémoire blessée et folle de tout un peuple, son imaginaire. Surtout, désormais, Arias joue. La balade scénique vaut mieux que mille livres, tant la finesse du geste théâtral est vive. Le jeu ici dit tout, explique tout. Fabienne Pascaud, Télérama
1ère 20132014