l’histoire
Marche militaire, marche financière, marche à pas décadents, c’est bien de la marche du monde dont il s’agit ici. Absurdité, bêtise et cruauté, agiter avant de s’en servir, c’est ainsi qu’Ubu conçoit le monde. Toute ressemblance avec le nôtre serait… Ubu, à ses débuts, fut écrit par un groupe de collégiens dont faisait partie Alfred Jarry. Il y a ajouté sa patte géniale, trouvé ce nom de baptême qui est aujourd’hui passé dans la langue : Ubu. Cette mise en scène garde à l’esprit cette irrévérence, cet esprit potache, cette insolence de la jeunesse qui, par le rire, perce le ridicule et s’émancipe de la bêtise. Alain Terrat & Thierry Vincentce qu’ils en disent
Alfred Jarry montre que ce sont les gens ordinaires qui font les choses les plus monstrueuses. C’est étonnant qu’il ait inventé un personnage que tout le monde connaît avec une expression que l’on croit connaître (ubuesque) sans avoir vu la pièce. Sur son lit de mort, il a demandé un cure-dent, pensant peut-être qu’il y aurait un banquet dans l’au-delà… Thierry Vincentce qu’ils en pensent
La mise en scène – et surtout la direction d’acteurs – de Thierry Vincent abolit toute psychologie qui serait ici insupportable. Il acte ici pour la simplicité avec bonheur. Alors oui, j’ai eu un grand bonheur à voir cet Ubu. Jacques Barbarin, Le PatrioteThierry Vincent et Alain Terrat ont tiré un spectacle “hénaurme”, un antidote aux grises mines, férocement drôle et d’une actualité… ubuesque. Aurore Busser, Nice-Matin
Des représentations en temps scolaire sont également prévues pour ce spectacle.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du samedi 12 octobre