l’histoire
C’est la rencontre de Bartabas le cavalier et d’Andrés Marín le chorégraphe et professeur de flamenco à Séville. Quatre chevaux et quelques autres animaux dansent sur la musique polyphonique espagnole du XVIe siècle et rejouent la Semaine sainte telle qu’on la célèbre lors des processions andalouses.ce qu’ils en disent
Je me suis souvenu que Chagall voyait la Crucifixion comme un cirque. Je me suis souvenu aussi des messes dont le cérémonial m’a tant impressionné lorsque j’étais enfant. Je suis attaché à la tradition orale et Andrés Marín a baigné dans le flamenco, il ne l’a pas appris. Il est sa danse. Bartabasce qu’ils en pensent
Le spectacle se glisse entre Nuit obscure et Cantique spirituel, où Bartabas et Marín, littéralement possédé, mettent à l’épreuve la foi du spectateur en ce qui se déroule sous ses yeux. Les chevaux ajoutent une autre dimension celle d’un passage dans les paysages de la mort, de la grandeur, de la beauté, de la puissance. Ariane Bavelier, le FigaroGolgota a été créé en étroite collaboration avec Andrés Marín. Il y est éblouissant dans un cadre de scène épousant les nuances de la peinture espagnole. Philippe Noisette, Les Echos Aujourd’hui, Golgota est un spectacle qui a la grâce parce qu’il est, au sens propre, une action de grâce. L’athée Bartabas y exprime sa reconnaissance à l’église de son enfance, à l’Espagne de sa jeunesse, à tout ce qui a fait de lui l’officiant silencieux d’une célébration dont le cheval est le dieu justicier et généreux. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur
Un théâtre à nul autre pareil, porté par la prouesse du réglage et l’intensité de l’interprétation. Éric Dousset, Théâtral magazine