l’histoire
Bernard Pivot lit des extraits de ses livres et vagabonde au gré des digressions autobiographiques comme autant de notes de bas de page. Les nourritures terrestres y côtoient celles de l’esprit. Il évoque les grands écrivains qu’il a rencontrés, Nabokov, Yourcenar, Duras, et voyage à travers son amour passionné des mots et de la langue française.ce qu’ils en disent
Pendant vingt-huit ans, chaque vendredi soir, comme le forain de mon adolescence, gratteur de têtes dans le train fantôme, j’ai gratté la tête de millions de téléspectateurs. Pour activer leur sang, stimuler leurs neurones. Pour leur donner envie de lire. Je ne veux pas écrire mes mémoires, ça m’embêterait de le faire. Je préfère me dévoiler peu à peu, tout en continuant de m’intéresser et de réfléchir sur notre époque. Bernard Pivotce qu’ils en pensent
Seul au milieu d’un décor minimaliste inspiré du plateau d’Apostrophes, table basse et fauteuil en cuir noir, Pivot ne tremble plus. La voix porte, les jeux de mots aussi, la salle ondule, conquise dès la première phrase. Eric Mettout, L’ExpressL’homme célèbre disparaît soudain sur scène pour laisser place à un gratteur de têtes tout nu dans ses écrits portés par une voix émouvante et spirituelle qui vous file droit au coeur. Merci Bernard. Jean-Michel Ribes