Une danse somptueuse
qui réconcilie technique
classique et modernité au
service d’un thème éternel :
la fragilité de la vie et
la force du temps.
Représentations
mardi 12 mai 2015 à 20h30
mercredi 13 mai 2015 à 21h00
création anthéa danse contemporaine durée 1h salle Pierre Vaneck
chorégraphie Eugénie Andrin
danseurs Jeanne Chossat, Marie-Pierre Génovèse et Eugénie Andrin création musicale Mikhael Gautier éclairage et scénographie
Laurent Castaingt coproduction anthéa, compagnie Eugénie Andrin
spectacle créé suite à une résidence à anthéa
l’histoire
Les Passagers, ici, sont ceux qui ne font que passer. Ils dansent le passage éphémère de toute chose sur Terre.
À l’origine de toute vie humaine, il y a l’infiniment petit qui
grandit jusqu’à être absorbé par un tourbillon vital. Tout
commence par un point lumineux sur deux corps imbriqués au
centre de la scène. Puis ce rai de lumière s’élargit, les corps
se détachent et partent dans une spirale, avalés par le
cercle… Ils vont vivre leur vie, c’est-à-dire leur danse. Face à
un thème qui pourrait paraître grave, l’humour et la légèreté
sont omniprésents. Les pointes et leur équilibre aléatoire
reflètent la fragilité de la vie : tout peut basculer à tout moment.
Musique, scénographie et lumières se mettent au service du
spectacle pour dire le passage du temps.
ce qu’ils en disent
Issue du milieu de la danse classique,
j’ai remarqué que la technique des pointes perdurait dans les
grandes compagnies classiques ou dans les maisons d’opéras,
mais que peu de jeunes compagnies de petite taille l’utilisaient.
Or il est un peu dommage d’abandonner les pointes alors que
cette technique est enseignée pendant des années à l’école
de danse. Les pointes procurent à l’artiste des sensations
uniques, permettant un travail de recherche d’équilibre et de
déséquilibre, développant une amplitude de mouvements décuplée,
du fait d’aller au-delà des possibilités de l’être humain.
Eugénie Andrin, danseuse et chorégraphe