les passagers

les passagers

la vie ne tient qu’à une pointe

l’histoire

Les Passagers, ici, sont ceux qui ne font que passer. Ils dansent le passage éphémère de toute chose sur Terre. À l’origine de toute vie humaine, il y a l’infiniment petit qui grandit jusqu’à être absorbé par un tourbillon vital. Tout commence par un point lumineux sur deux corps imbriqués au centre de la scène. Puis ce rai de lumière s’élargit, les corps se détachent et partent dans une spirale, avalés par le cercle… Ils vont vivre leur vie, c’est-à-dire leur danse. Face à un thème qui pourrait paraître grave, l’humour et la légèreté sont omniprésents. Les pointes et leur équilibre aléatoire reflètent la fragilité de la vie : tout peut basculer à tout moment. Musique, scénographie et lumières se mettent au service du spectacle pour dire le passage du temps.

ce qu’ils en disent

Issue du milieu de la danse classique, j’ai remarqué que la technique des pointes perdurait dans les grandes compagnies classiques ou dans les maisons d’opéras, mais que peu de jeunes compagnies de petite taille l’utilisaient. Or il est un peu dommage d’abandonner les pointes alors que cette technique est enseignée pendant des années à l’école de danse. Les pointes procurent à l’artiste des sensations uniques, permettant un travail de recherche d’équilibre et de déséquilibre, développant une amplitude de mouvements décuplée, du fait d’aller au-delà des possibilités de l’être humain. Eugénie Andrin, danseuse et chorégraphe
2014
2015