robot

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le ballet des androïdes

l’histoire

Huit automates musicaux, sept petits robots « Nao » et huit danseurs se partagent la scène. Ainsi est scénarisée la relation complexe de l’homme à la machine, dans le ton décalé propre aux pièces chorégraphiques de Blanca Li. Drapé dans un boa scintillant, façon music-hall, un petit humanoïde se trémousse sur « Besame mucho »… Hommes machines, automates électromécaniques, robot électronique : trois formes de rapport au monde, trois stades de l’évolution, trois propositions pour l’exploration de leur interactions sur un mode cocasse et poétique.

ce qu’ils en disent

J’ai fait un voyage au Japon pour rencontrer des gens qui travaillent avec la robotique, et j’ai aussi vu beaucoup d’artistes. Je me suis réconciliée avec les machines, je me rends compte aujourd’hui que beaucoup de ces robots sont conçus pour nous aider, pour partager notre vie, certains sont faits pour aider des malades d’Alzheimer... J’aurais pu faire un travail sur la robotique complètement déprimant, mais j’ai choisi de parler de ça avec un regard ouvert. C’est en travaillant avec les robots que je me suis encore plus rendu compte de la merveille qu’est le corps humain. Blanca Li

ce qu’ils en pensent

Cette fantaisie s’appuie sur une armée de robots en tout genre, machines musicales conçues par le collectif japonais Maywa Denki d’un côté, et mignons petits robots appelés Nao de l’autre. Avec huit danseurs sur le plateau, la chorégraphe toujours à fond les manettes désire faire dialoguer les deux camps, voire « questionner l’hybridation entre humain et robot ». Le nouveau monde, c’est tout de suite chez Blanca Li. Rosita Boisseau, Le Monde

Dans ce spectacle qui est technologiquement une gageure, Blanca Li confie aux mouvements de ses danseurs la charge de déclencher les divers robots en scène. Leur gestuelle est donc volontairement réduite. Ils deviennent des hommes machines, dirigeant des machines hommes. Ariane Bavelier, Le Figaro


2014
2015