l’histoire
Lewis Caroll a laissé le soin à son immortelle Alice de nous conduire vers une lecture mentale du monde qui se joue de la logique. Le cerveau de son héroïne est capable d’une perception qui va au-delà du réel, si bien que des neurologues lui ont attribué un nom de syndrome. Les personnes qui en souffrent ont l’impression que leur corps est déformé, que leurs membres s’allongent, comme s’ils se regardaient dans un miroir déformant. C’est ainsi que le spectacle fait se rencontrer et se croiser les fictions de Lewis Caroll et l’approche scientifique du syndrome d’Alice au pays des merveilles. Dans cet aller et retour rendu plus vertigineux encore par un usage pertinent des possibilités de la vidéo, les frontières disparaissent. On passe littéralement « de l’autre côté du miroir ».Les membres du Collectif 8 ont une formation de théâtre traditionnel mais appartiennent aussi à une génération d’artistes nourris d’images et de multimédia. Ce double postulat les a conduit, au fil des créations, à développer une forme hybride de spectacle, entre théâtre et audiovisuel.
anthéa a co-produit le précédent spectacle L’Homme qui rit du collectif 8 lors de la saison 2013-14.