Hilarant et macabre à la fois,
Le Malade imaginaire reste
indissociablement lié au dernier
rôle de Molière.
Représentations
mercredi 5 novembre 2014 à 20h30
vendredi 7 novembre 2014 à 20h30
Représentation scolaire
jeudi 6 novembre 2014 | 14h30
grand classique à voir en famille à partir de 8 ans durée 1h50 salle Jacques Audiberti
texte de Molière mise en scène Jean Liermier assistante à la mise en scène Alexandra Thys scénographie et costumes
Jean-Marc Stehlé et Catherine Rankl costumes Catherine Rankl et Patricia Faget assistées de Véréna Gimmel création lumières Jean-Philippe Roy univers sonore Jean Faravel coiffures et maquillages Paillette et Annie sculpture Anne Leray, Marie-Cécile Kolly et Sylvia Faleni
construction Grégoire de Saint Sauveur et Christophe Reichel
peinture Eric Gazille, Catherine Rankl et Sibylle Portenier
accessoires Georgie Gaudier
équipe technique en tournéerégie générale Manu Rutka
régie lumière Rinaldo del Boca
régie son Manu Rutka
régie plateau Armelle Lopez et Eléonore Larue
habillage Véronica Segovia
avec Madeleine Assas (Toinette), Pierre-Antoine
Dubey (Cléante), Philippe Gouin (Thomas Diafoirus,
Monsieur Purgon et Monsieur Bonnefoy),
Christine Vouilloz (Béline), Dominique Catton
(Monsieur Diaforius et Monsieur Fleurant),
Jacques Michel (Béralde), Gilles Privat (Argan),
Marie Ruchat (Angélique et Luison) production Théâtre de Carouge-Atelier de Genève spectacle réalisé avec le soutien de Notenstein
Banque Privée, de la Corodis, de la Loterie Romande et de Pro Helvetia
l’histoire
Argan, veuf, est remarié à Béline qui n’attend que
la mort de son mari pour hériter, tandis que celui-ci multiplie
saignées, purges et ingère toutes sortes de remèdes. Angélique,
sa fille, veut épouser Cléante, mais Argan préférerait avoir pour
gendre Thomas Diafoirus, un médecin…
ce qu’ils en disent
Le projet est né du désir de retrouver
Gilles Privat avec qui j’avais déjà travaillé sur L’École des
femmes. Nous avons évoqué le fait de poursuivre ce chemin
et nous sommes arrêtés sur cette pièce. L’imaginaire est là. Et
je veux mettre en scène cela. Voir où se situe la maladie d’Argan.
Voir comment sa prétendue maladie conditionne le monde qui
l’entoure et voir comment il rend tout le monde malade. Jean
Liermier, metteur en scène
ce qu’ils en pensent
Gilles Privat est un acteur merveilleux
au travail. La réussite du spectacle tient à lui, en grande partie.
À son art de vivre chaque instant comme si c’était le dernier,
de se fondre dans l’hypocondrie d’Argan, de la prendre au
sérieux au point de la rendre palpable, de ne pas trahir le ridicule
du personnage tout en inspirant l’affection. Un grand comédien,
c’est un courant de sympathie. On se réjouit de ses audaces,
on admire sa liberté. Gilles Privat plonge dans les bas-fonds
de l’angoisse. On jouit d’être purgé par lui. Alexandre Demidoff,
Le Temps