deux hommes tout nus

deux hommes tout nus

boulevard de l’absurde

l’histoire

Mais pourquoi le brillant avocat Alain Kramer se réveille-t-il nu dans son lit avec son jeune associé fiscaliste tout aussi nu ? Les deux hommes n’ont pas le temps de se poser la question que surgit Catherine, l’épouse de Kramer, qui n’entend pas se contenter de leur absence d’explication. Malgré des preuves accablantes, Kramer veut prouver par tous les moyens qu’il n’est en rien l’homosexuel qu’elle dénonce. Dans l’appartement bourgeois du boulevard Haussmann, tous les ressorts du vaudeville sont en place. Mais, de quiproquos en rebondissements, rien ne semble acquis ni joué d’avance et la pièce glisse sur les registres, vient jeter le trouble dans les certitudes et ouvre des abîmes.

ce qu’ils en disent

« Et si la maîtresse était un homme ? Et si cet homme sortait du placard sans qu’on comprenne comment il y est arrivé ? » C’est ainsi que m’est venue l’idée de Deux hommes tout nus. Les situations qui vont s’enchaîner sont celles d’un boulevard classique, où l’on va retrouver les ingrédients habituels propres à ce genre de comédie, mais les motivations du héros sont plus sombres : ce sont celles d’un homme pris en flagrant délit d’un acte qu’il n’a pas commis, obligé de se justifier sur des pratiques sexuelles qui ne sont pas les siennes, un homme persécuté qui finira par douter lui- même de sa propre sexualité. Sébastien Thiéry
Je ne cherche pas dans ma mise en scène à faire rire. Le texte de Sébastien est déjà tellement comique. Mon rôle est d’amener les comédiens à aller au cœur de leur drame, vers la plus grande sincérité. Je crois que c’est « tout nus », exact miroir de nous-mêmes, que les personnages au théâtre sont les plus drôles. Ladislas Chollat

ce qu’ils en pensent

Deux hommes tout nus bénéficie d’un montage très soigné (décor, costumes, vidéo, lumières, musique). La mise en scène de Ladislas Chollat est vive et ferme et les interprètes rivalisent de talent autour d’un François Berléand aussi bouffon que tragique, grandiose et déchirant. Armelle Héliot, Le Figaro
Avec Sébastien Thiéry, on navigue toujours entre réalité et fantastique : des situations invraisemblables dont des détails pourtant attestent la réalité. Impossible de décider dans quel univers on se trouve et c’est là que se niche la folie. Le texte est déjanté, d’un humour provocateur et pas toujours de bon goût. Sylviane Bernard-Gresh, Télérama
« La vérité est fausse alors je mens pour la rétablir », explique François Berléand avec un sérieux hilarant. Toute la pièce tourne autour de ce manque de logique. C’est ubuesque ! Aussi absurde qu’intelligent. Amélie Cordonnier, Femme actuelle
2015
2016