l’histoire
Christophe Alévêque balance à droite, balance à gauche, on connaît son humour à froid, forcément politique, et ses revues de presse sont des moments d’éclats très appréciés dans ses stand-up. Mais Alévêque est avant tout un comédien, la scène est l’espace de liberté sur lequel il déploie ses talents d’interprète, entre textes tirés au cordeau et improvisations. Dans Ça ira mieux demain, Philippe Sohier, qui le met en scène, exploite sa mesure et de sa démesure d’acteur. Il en fait une sorte de Don Quichotte qui préfère rêver le monde plutôt que de l’affronter, une sorte d’anti-héros en quête d’absolu se voulant aussi bien pianiste virtuose que philosophe des temps de doute. Son spectacle ne croit plus aux lendemains qui chantent mais il faut sauver l’humour qui est peut-être la dernière politesse...ce qu’ils en disent
Dans une époque troublée, en crise de tous les côtés, où l’avenir est devenu un concept, je vais vous parler de rêve. Mais à ma manière, sans concession, sans évacuer les cauchemars, la violence et l’absurdité de notre époque. Vous n’aurez pas d’autre choix que de rire. Parce que c’est un exutoire. Parce que c’est vital. De quoi vais-je vous parler ? De la génération des « tranquille, t’inquiète », et du vieux con qui attend le déclic de la jeunesse. [...] Et puis, Don Quichotte, celui que l’on pourrait tous être, suivre l’étoile, les forces de l’esprit ; la normalité n’est pas normale ? Alors inventons une autre réalité. Christophe Alévêquespectacle créé le 15 janvier 2015 au Théâtre d’Auxerre – Scène conventionnée