l’histoire
Les premiers Déshabillez-mots de Léonore Chaix et Flor Lurienne avaient été écrits spécifiquement pour la radio et les personnages-mots qu’ensemble elles incarnent avaient donc été une voix avant de trouver un corps sur scène. Le franc succès qu’elles ont rencontré avec ce premier spectacle les a incitées à enlever aux mots le bas. Cette fois, elles font mieux qu’adapter leurs chroniques, elles ont pensé les mots en fonction du jeu, leurs historiettes appartiennent à l’imaginaire scénique et y gagnent en résonnance et en puissance comique. Nos drôles de dames ne se contentent pas de revisiter le dictionnaire avec impertinence, audace ou douce dinguerie. Les mots s’agrègent entre eux, se font des scènes, une pièce de théâtre est en train de s’écrire.ce qu’ils en disent
Pour ce deuxième opus nous avons écrit directement pour la scène et avons été amenées à rencontrer des mots pétris de maux. Maltraités, oubliés parfois, confondus entre eux, nos invités tout droit sortis du dictionnaire se racontent, se réinventent, fantasment, revendiquent et exigent de la reconnaissance !Si la crise économique règne actuellement, nous avons choisi de mettre tous nos personnages-mots en état de crise intérieure, au paroxysme de leur définition. Vous rencontrerez en chair et en os quelques monstres sacrés tels que l’Exigence, le Compromis, le Rien, le Lâcher-Prise, l’Inconstance, ou encore le Point-Virgule comme vous ne les avez jamais imaginés. Et puis aussi, des surprises, des archétypes peut-être, et des mots qui n’existent pas. C’est la bulle Déshabillez-mots, laboratoire d’absurdités pas si absurdes que ça... Léonore Chaix et Flor Lurienne
ce qu’ils en pensent
Ces filles talentueuses nous ont encore plus séduits que la première fois ! [...] Qu’ils sont délicieux les reproches du point-virgule pris entre son père et sa mère, le point et la virgule ! Je conseille aux amoureux de la langue française, de courir sans faute applaudir ce spectacle. Marie-Céline Nivière, PariscopeDans ce deuxième et nouveau Déshabillez-mots, elles ont inversé le processus et écrit directement pour la scène. Résultat : une écriture toujours aussi brillante et ciselée qui emmène avec bonheur le public dans les subtilités du langage. Il y a du Raymond Devos et du Raymond Queneau dans la plume et le brin de folie de ces deux comédiennes. Sandrine Blanchard, Le Monde