l’histoire
Sur un plateau en trois dimensions, la vidéo accompagne les danseurs dans leur évolution mais elle peut aussi leur faire obstacle. Un dialogue s’établit alors entre monde virtuel et réalité jusqu’à trouver le subtil équilibre entre les deux pratiques afin que danse et représentations immatérielles se répondent sans que l’une ne prenne le dessus sur l’autre. Il s’en dégage une nouvelle esthétique du merveilleux, plongée inédite dans les paysages mouvants créés par la Compagnie Adrien M / Claire B, déjà accueillie la saison dernière avec Hakanaï dans le cadre d’IMMERSION.ce qu’ils en disent
On est bien conscient qu’aujourd’hui on ne convainc pas un public en fonction du nombre de tours que l’on fait sur la tête ou sur la main, mais plus en fonction des risques que l’on va prendre dans les chorégraphies, dans les rencontres. Les chorégraphes hip-hop font ce travail-là et n’hésitent pas à aller vers d’autres formes artistiques qui les nourrissent. Mourad Merzouki, chorégrapheMourad a su s’immerger dans nos univers graphiques abstraits avec une immense facilité, qu’il a ensuite transmise naturellement aux interprètes. Il nous a inspiré des formes et des mouvements numériques nouveaux, nous confortant dans cet axe de recherche qui nous est cher : l’invention d’un langage numérique vivant se faisant par l’intuition du corps. Adrien Mondot et Claire Bardainne, créateurs numériques
ce qu’ils en pensent
Béat, baba. Plaisir direct, émerveillement. Rosita Boisseau, le MondeDanses urbaines, arts du cirque et rêverie visuelle se rencontrent avec bonheur dans Pixel, une pièce qui questionne le statut du corps dans un monde de plus en plus virtuel. Thomas Hahn, Danser Canal Historique
À sa manière toute numérique, Pixel propulse le monde du hip-hop dans un grand paradis blanc. Les onze artistes ont sous leurs pieds – et sous leurs roues – non plus une dalle de béton mais une banquise propice à toutes les parties de glisse. Telles des figurines de jeux électroniques, les voilà bondissant pour éviter les failles d’une glace qui craque... Ludique, joyeuse, poétique, cette création parvient à surprendre les plus habitués. Bernard Gorce, La Croix
rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du vendredi 27 mai