l’histoire
Coécrit avec ses complices de toujours : Jean-François Halin et Bruno Gaccio, le nouveau spectacle de Patrick Timsit ne déroge pas à la règle fixée : rire avec ce qui fait mal. L’acteur joue les sales types à la perfection, qu’ils soient racistes, nazis, antisémites ou machos. Mais le premier qu’il n’épargne pas, c’est lui-même. Il connaît à fond l’art de la fausse naïveté qui lui permet de jauger les limites avec son public et il démontre que si l'on peut rire de tout, tout dépend de la façon dont on en rit.ce qu’ils en disent
D’abord je me suis demandé ce qui pouvait bien encore me faire rire, et surtout je me suis demandé avec qui. Le spectacle se construit avec le public. Le sujet : « peut-on rire de tout ? » est posé comme ça, et on ne se quittera pas tant qu’on n’aura pas trouvé de quoi peut-on rire. J’apporte des propositions, des thèmes. Et on voit, avec le public si on les garde, si on peut aller plus loin, on évalue les limites... Aucun sujet n’est interdit. Tant qu’on respecte une règle : la mienne. En fait, après réflexion, le seul et unique sujet tabou, c’est mon double menton. Vous voyez, ça, oui. Ça, c’est vraiment tabou. Mais tabou-tabou ! Patrick Timsitce qu’ils en pensent
Patrick Timsit démarre au quart de tour pour ne plus jamais s’arrêter, nous emmenant, voix de violon désaccordé et œil qui rit, dans les infinis... LibérationEntre maîtrise du verbe et vrai-faux stand-up, Patrick Timsit a trouvé sa juste voie/x : l’humour qui réveille, l’humour qui pince, l’humour qui rend tolérant, l’humour qui ouvre les yeux. Éric Libiot, L’Express
Au-delà des textes, la drôlerie naît de la finesse d'une interprétation insuffiant l’indispensable second degré. À ce talent Patrick Timsit ajoute celui de ne jamais s’ériger en donneur de leçons. Télérama
Le retour de Super-Timsit. Comique et polémique d’un seul tenant, véritable poil à gratter dans l’air du temps, et ça fait du bien à tout le monde ! Le Point