Autour de Karin Viard, cinq comédiens se partagent une trentaine de rôles dont ils changent comme de chemise dans un grand vent de folie.
Représentations
jeudi 22 septembre 2016 à 20h00
vendredi 23 septembre 2016 à 20h30
samedi 24 septembre 2016 à 20h30
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théâtre durée 1h50 salle Jacques Audiberti
de Petr Zelenka traduction Alena Sluneckova version pour la scène de Pierre Notte mise en scène Elise Vigier, Marcial Di Fonzo Bo assistés d’Alexis Lameda-Waksmann
avec Karin Viard, Helena Noguerra, Lou Valentini, Rodolfo De Souza, Pierre Maillet, Marcial Di Fonzo Bo
scénographie Marc Laine et Stephan Zimmerli
lumières Bruno Marsol son Baptiste Galais costumes Anne Schotte perruques Cécile Kretschmar films réalisés par Nicolas Mesdom vidéo Quentin Vigier paroles et musique de la chanson Vera Pierre Note arrangements Etienne Bonhomme
Petr Zelenka est représenté par Aura-Pont S.R.O. Prague, Czech Republic régisseur général Patrick Le Mercier plateau Thomas Nicolle régisseur lumière Olivier Allemagne habilleuse Maud Dufour perruquière Judith Scotto décor construit par les Ateliers de la Comédie de Caen sous la direction de Benoît Gondouin
peinture, décoration Patrick Demière
machinistes constructeurs Olivier Baudequin, Alexis Claire, Pierre-Amaury Hervieu, Alizée Goudard, Marie Lelièpvre, David Le Mercier, Laurent Mandonnet, David Marain, Serge Tarral
production déléguée Comédie de Caen-CDN de Normandie coproduction Théâtre de la Ville, Théâtre des Célestins-Lyon, anthéa, théâtre d’Antibes, Théâtre de Nîmes, Scène Nationale d’Albi avec le soutien du Centquatre-Paris, Théâtre National de Chaillot et l’Avant Seine-Théâtre de Colombes
remerciements Michel Drucker et toute son équipe, Jean-Pierre Conraud-La Pierre d’Orival, la Ville de Noisy-le-Grand et le Palacio d’Abraxas, Odile Massart du Théâtre des Lucioles et Michèle Barry-Bénard.
l’histoire
Au sommet de sa carrière, Vera, directrice d’une agence de casting en vogue, d’une volonté de puissance sans égale, décide de fusionner son entreprise avec une importante agence anglaise. À partir de là, on suit la chute libre de Vera, la perte vertigineuse de chaque pans de sa vie. Critique du monde du travail dans la société libérale mondialisée, la pièce dénonce avec humour la violence du système capitaliste qui envahit les relations de travail, familiales et intimes. Noirceur et méchanceté, drôlerie et burlesque s’y confondent dans un mélange de réalisme et de fantastique. Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier retrouvent Karin Viard dans le rôle-titre pour interpréter une hilarante comédie d’une féroce actualité.
ce qu’ils en disent
La pièce traite de la manipulation, c’est la fin des haricots d’un monde encore un peu humain, doté de valeurs humanistes. Vera va user, abuser de tout, céder au pire, et sombrer, très loin, très bas, jusqu’à devenir une star du net après avoir déféqué dans un ascenseur et être tombée dans sa crotte, filmée. C’est juste, droit, terrible, c’est tragiquement drôle. C’est une pièce importante parce qu’elle nous renseigne sur nous-mêmes et nos catastrophes. J’ajoute l’importance du caractère cinématographique dans sa forme, l’écriture fragmentée, séquences rapides, spectaculaires, écriture d’apparence ordinaire, très efficace. L’aventure humaine, grandeur et déchéance, avec rédemption au bout du compte très ambiguë, en font un projet théâtral hors normes, et d’autant plus puissant avec la présence de Karin Viard dont on pourrait croire que le rôle est définitivement écrit pour elle. Pierre Notte