l’histoire
En une saison Vincent Dedienne est devenu le trublion indispensable du Supplément de Canal +. Ce faiseur de rois, bouffon authentique, rhabille les invités en deux temps trois jeux de mots. Mais avec ce « seul en scène », il se passe autre chose. Il s’agit d’un spectacle de, avec et sur Vincent Dedienne. L’histoire d’un garçon né il y a trente ans et qui se présente au public, comme au premier instant, dans le plus simple appareil. Puis, au fil du récit, passant par le vestiaire de l’enfance et les loges des théâtres, il nous raconte ses naissances successives aux autres et aux auteurs et à tout ce qui nourrit une vie. Cet autoportrait en pied permet à Vincent Dedienne d’expérimenter l’art délicat de se livrer, entre pudeur et impudeur, rire et émotion.ce qu’ils en disent
Quand j’ai commencé à imaginer faire un spectacle, je ne savais pas trop où j’allais, j’écrivais un peu dans le désordre. Et puis je me suis intéressé, au travers de mes lectures, au travail de Marguerite Duras et Hervé Guibert sur l’autoportrait. Je voulais brosser le portrait le plus honnête de moi-même et créer une intimité forte entre moi et le public mais je voulais aussi y injecter une bonne dose d’autodérision, parce que c’est dans cet exercice que je suis le plus doué. Je suis plus fort pour me moquer de moi que des autres. Vincent Dedienne, propos recueillis par David Goudyce qu’ils en pensent
Un seul en scène en forme d’autoportrait drôle et émouvant, à la fois tendre et profond, très loin du stand-up et assez proche du théâtre. Un vrai bol d’air dans un paysage humoristique saturé de vannes plus ou moins bien écrites. Sandrine Blanchard, Le MondeUne sorte d’autoportrait délirant ou d’autofiction, à la fois drôle et touchante, d’une écriture remarquable, ciselée, rythmée, jubilatoire, et d’un jeu d’une grande finesse, parfois guidé par une imagination débordante, parfois tout en retenue, faisant résonner en chacun de nous quelque chose d’intime et de sensible. Prune Vellot, La Vie nouvelle
Vincent Dedienne nous accroche de la première à la dernière seconde. C’est drôle, fin, intelligent, original. Bref, à (re) découvrir au plus vite. Michèle Bourcet, Télérama