l’histoire
Dans un café du Palais-Royal, le philosophe (Moi) rencontre le neveu (Lui) du célèbre compositeur Rameau. Lui et Moi se lancent aussitôt dans une joute verbale époustouflante, qui n’est autre que le questionnement de Diderot lui-même, balançant entre folie et raison. Le génie, l’éducation, la morale, le plaisir, la flatterie comme art de vivre ou la musique sont débattus par les deux causeurs que tout oppose mais que réunit l’art de la conversation porté au génie.ce qu’ils en disent
La caractéristique de mon Neveu de Rameau est l’incarnation. La priorité est la chair, l’expression des acteurs qui donnent vie aux idées. Une des phrases de l’œuvre, prononcée par le Philosophe, a été mon fil d’Ariane pour ce travail : « Mes pensées ce sont mes catins. » Les pensées vues comme des prostituées ! Les idées, faites de chair, dont on se sert pour fréquenter, selon son humeur, des sentiments sublimes ou des lieux infâmes. Jean-Pierre Rumeau, metteur en scènece qu’ils en pensent
C’est une conversation étincelante, rafraîchissante, dispensée dans un théâtre inhabituel où vous entrerez comme dans le salon d’un gentilhomme de vos amis. À ne pas manquer ! Le PointC’est un coup de maître que réalise aujourd’hui Nicolas Vaude, ce jeune acteur infiniment doué. Il donne une jeunesse étonnante au neveu de Rameau. Avec des restes d’enfance attendrissants. La silhouette ébouriffée, débraillée, égarée. Une violence en même temps. Et une superbe mobilité, un jeu qui jaillit, un vrai pantin de pantomime. Vraiment remarquable. Philippe Tesson, Le Figaro
Le claveciniste Olivier Baumont accompagne la fantaisie des deux acteurs, créant des interludes musicaux sur des partitions de Rameau. Portés par ces trois complices ce Neveu de Rameau excite l’esprit en nous exposant ces « catins » bien aguicheuses. Philosophie Magazine