l’histoire
Chaque soir, un jeune garçon apparaît dans la chambre de Wendy. C’est Peter Pan. Il représente la jeunesse et l’énergie. Peter ne connait pas son âge, il est vêtu de feuilles, ignore ce qu'est un baiser et sait voler. Il entraînera Wendy dans son fief de Terre-Eternelle. Alors le temps suspendra sa course et ces enfants perdus dans les méandres d’eux-mêmes quitteront pour de bon les rivages de la réalité.ce qu’ils en disent
Que ce soit pour Kafka, Cervantès ou Barrie, tout est parti d'une fascination pour l'auteur, pour sa vie, pour son écriture, pour son génie. Mais pourquoi procéder à des réécritures de romans déjà existants ? Pour mieux les mettre en scène et pour qu'ils collent au plus près de mon discours (qui finalement est le même que Kafka, Cervantès ou Barrie avec cinq cent ou cent ans d'écart) : faire une critique des structures sociales d'une société rigide vécue comme absurde.Je veux garder la structure et les personnages des romans tout en me les appropriant. Je veux, dans un désir vaniteux, que mes mots soient dits par l'avocat de Joseph K., Don QuiXote et James Hook. Ces caractères éloquents sont des symboles de l'acteur-poète par excellence. Toutefois il me semble évident qu'il ne faut pas uniquement écrire pour ces seuls protagonistes, c'est pour cette raison que je tente d'organiser une parole collective s'élevant contre ces héros : en permettant à chaque personnage de faire entendre sa voix. Ces autres paroles offrent, dans les répliques des personnages secondaires, un aller simple à l'essentiel. Ces réécritures prennent une direction claire : ciseler une poésie qui serait la mienne, sculptée pour des acteurs que j'admire. Felicien Chauveau
rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du vendredi 3 mars