un paradis pour écrire, et surtout pour le reste...
la vraie vie est ailleurs
Cette nouvelle pièce de Luc Girerd confirme l’acuité du regard de l’auteur et tout son art à mettre en scène le conflit entre rêve et réalité
Représentations
samedi 3 décembre 2016 à 21h00
dimanche 4 décembre 2016 à 16h00
en plus
théâtre salle Pierre Vaneck
texte et mise en scène Luc Girerd avec Céleste Pierron, Jean-Jacques Depecker, Luc Girerd assistance à la mise en scène Marie-Françoise Bonin musique originale Human Teorema création lumière et régie Senati chorégraphie Patrick Tridon
coproduction Aventure Théâtre Compagnie, Le Son De Choses
l’histoire
À cinquante-et-un ans, Sindji Morgan, célèbre écrivain de théâtre, aime à se retirer périodiquement dans un petit bureau que lui prête un ami banquier. Échappant à l’attention de tous, c’est là qu’il se met aux abonnés absents pour écrire ses pièces. Mais un matin du 31 décembre, une jeune admiratrice parvient à découvrir sa cachette et fait irruption dans sa vie. Un jeu subtil et déroutant s’établit aussitôt entre ces deux personnages, une confrontation entre la réalité de leur existence et les illusions du théâtre, le tout sous les yeux d’un vigile, interloqué par cette improbable rencontre...
ce qu’ils en disent
Sacha Guitry écrivait que « jouer la comédie, c’est mentir avec l’intention de tromper ». Écrire une comédie, encore plus. Surtout si celle-ci a l’audace de mêler les mensonges du temps qui passe à ceux des sentiments qui demeurent. D’autant que le théâtre n’a pas seul le privilège de l’illusion : nos existences se débrouillent très bien aussi avec ce leurre... C’est donc le pari de ce spectacle : mêler les obligations de la réalité aux espérances de l’imaginaire ! Luc Girerd
ce qu’ils en pensent
Girerd est un auteur ardent, varié, profond, subtil, sincère. Riche de nostalgie et de rêves. Raide dans sa pensée, souple dans son style. Il y a chez lui un franc-parler, ou plutôt un franc-écrire, qui détonne dans cette littérature où tout le monde semble avoir peur de son ombre ou de celle de sa voisine. Girerd se range – malgré lui ? – du côté des mal-pensants qui ont la chance absurde d’écrire bien. Patrick Besson