l’histoire
Une jeune fille et sa mère ont été assassinées dans une pièce fermée, sans issue ni indice et aucun mobile. Belle occasion pour Charles Auguste Dupin, aristocrate déchu à l’humeur excentrique, de commencer à raisonner. Il est doté d’extraordinaires facultés d’analyse et d’observation et saura reconstituer les circonstances de ce meurtre d’une sauvagerie bestiale… Tel un kaléidoscope, la technique déployée par le Collectif 8 permet d’éclairer la scène du crime sous toutes ses facettes.ce qu’ils en disent
Baudelaire disait de la poésie d’Edgar Poe qu’elle était « quelque chose de profond et de miroitant comme le rêve, de mystérieux et de parfait comme le cristal » et qualifiait l’auteur de « vaste génie, profond comme le ciel et l’enfer ». C’est cet envoûtement, « ces ombres d’ombres », cette précision diabolique et pure de l’esprit qui nous a portés dans ce Double assassinat dans la rue Morgue. Gaële Boghossiance qu’ils en pensent
Ce qui donne la singularité (de la compagnie), c’est son caractère de théâtre vidéo. Alors que tant de metteurs en scène jouent avec gratuité des instruments électroniques, Paulo Correia est un maître du genre. Ceux qui ont vu leurs précédentes réalisations, Médée de Corneille ou L’Homme qui rit d’après Hugo par exemple, savent que, pour eux, la composition visuelle et sonore naît d’une profonde réflexion sur le texte et a le double rôle d’une architecture et d’une enveloppe sensorielle. Gilles CostazMaîtres de la vidéo, Paulo Correia et Gaële Boghossian ont merveilleusement adapté le livre d’Edgar Poe au théâtre. La Provence
étrange atmosphère... Intriguant toujours, inquiétant parfois, l’écrin est en tout cas sur mesure pour cette enquête où les spectateurs seront immergés au coeur d’un raisonnement qui mènera à la résolution des meurtres sanglants d’une mère et de sa fille. 20 Minutes
rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du vendredi 13 avril