tableau d'une exécution

tableau d'une exécution

par le plus grand auteur anglais d'aujourd'hui

l’histoire

En 1571, dans la République de Venise, une femme peintre, prénommée Galactia, se voit commander un tableau en commémoration de la bataille de Lépante. Mais au lieu de glorifier la victoire chrétienne sur l’Islam, elle peint la vérité de la guerre dans toute sa violence, dans toute sa crudité, en rouge sang. Le tableau heurte ses commanditaires. Galactia dont le destin fait penser à celui de l’artiste-peintre caravagesque Artemisia Gentileschi est alors entraînée dans un bras de fer où les impératifs de l’art s’opposent aux mécanismes du pouvoir.

ce qu’ils en disent

Tableau d’une exécution contient la totalité des thèmes qui composent l’oeuvre de Howard Barker. C’est un véritable condensé des sujets qui le préoccupent, et qui me touchent : le rapport entre intime et politique, le parcours d’une femme complexe, jusqu’auboutiste, qui est, à certains égards passionnante, à d’autres détestable… La pièce est traversée, dans sa dimension tragique, par un souffle shakespearien. Un souffle qui éclaire intensément ce qui rend humain un être humain. Claudia Stavisky

ce qu’ils en pensent

Cela fait longtemps qu’on attendait de Claudia Stavisky une telle preuve de son talent. Elle nous l’apporte ici, à la fois à travers sa mise en scène et sa direction d’acteurs. Une de ses meilleures réussites, sans doute la plus belle. Trina Mounier, Les Trois coups
Claudia Stavisky fait entendre ce texte dans toutes ses dimensions, sociales, politiques, artistiques, mais aussi intimes, sans aucun surplomb, préférant la question aux réponses définitives, plus idéologiques qu’humaines. Christiane Cohendy interprète Galactia avec subtilité, fougue et profondeur. Agnès Santi, La Terrasse
Pendant environ deux heures, dix comédiens de qualité vont habiter le plateau, immense atelier où convergent les intérêts les plus divergents, et racontent la lamentable et magnifique histoire de la femme qui peignait la bataille de Lépante. Laurence Liban, L’Express
2017
2018