l’histoire
À Naples, Léandre et Octave profitent de l’absence de leurs pères respectifs, Géronte et Argante, pour courtiser les femmes qu’ils aiment. Léandre cherche à séduire Zerbinette et Octave est allé jusqu’à épouser secrètement Hyacinthe. Mais voici que les deux barbons paternels annoncent leur retour et ont de tout autres projets matrimoniaux pour leurs fils. Que faire ? Il appartiendra à Scapin, valet de Léandre, de tirer d’affaire les deux jeunes écervelés…ce qu’ils en disent
Intuition que Scapin n’a pas un seul costume. Il échappe, nous échappe (scappare). C’est l’acteur à l’état pur. Pourquoi Scapin fait-il tout ça, quand il sait qu’il n’en touchera presque rien ? Par désir pur de jouer peut-être, de risquer le jeu, d’engager la partie, de miser de plus en plus gros, de chercher les limites. Denis Podalydèsce qu’ils en pensent
Les Fourberies de Scapin, c’est une farce ! Et là c’est joué, effectivement, en farce. Ça marche très bien, la salle rit mais elle ne rit jamais bêtement. Elle rit du texte de Molière parce qu’il est admirablement dit. Le meilleur Scapin que j’ai jamais vu ! Jacques Nerson, Le Masque et la Plume, France-InterQu’il est réjouissant de (re)découvrir Les Fourberies de Scapin ! Dans la mise en scène que signe Denis Podalydès c’est une pièce d’une puissance comique sensationnelle, certes, mais aussi une oeuvre où les liens entre la vie et le théâtre s’expriment avec une profondeur et une élégance inégalées. Fabienne Darge, Le Monde
Pas une ombre à ce tableau où une dimension supplémentaire est donnée par la scénographie d’Éric Ruf et les costumes de Christian Lacroix. Mais c’est d’abord le plaisir du jeu et du texte qui l’emporte. Sophie Jouve, France Info