l’histoire
Jean et Élisabeth, dans leur belle maison de campagne, attendent pour le déjeuner leur fille et son mari de retour d’un voyage en Egypte… Mais le gendre débarque seul et ses explications justifiant l’absence de sa femme ne sont pas très claires. Assez vite on sent que quelque chose déraille et très vite c’est tout l’édifice qui vacille. Cette famille qui semblait solide comme le roc dont on fait les pyramides abrite un mystère qui nous égare et nous dépasse…ce qu’ils en disent
Comme dans mes pièces précédentes Momo, Deux hommes tout nus ou Comme s’il en pleuvait, on ne sait pas très bien où se situe la vérité, comme s’il pouvait y avoir plusieurs points de vue sur la même situation. Ce qui importe dans Ramsès II, ce n’est pas l’explication de la folie mais plutôt les situations qu’elle provoque, mon ambition première étant de faire rire. Rien ne m’amuse tant que de voir des bourgeois se débattre pour tenter de comprendre ce qu’il leur arrive. Par moments, le spectateur, les personnages de ma pièce et même l’auteur se sentiront peut-être un peu perdus dans cette histoire, mais si tout le monde rit du début à la fin de la représentation, alors j’aurai atteint mon objectif. Sébastien Thiéryce qu’ils en pensent
C’est à la fois hilarant et machiavélique et, lorsque le secret – glaçant – tombe à la dernière seconde, la salle est debout. Une pièce à aller voir avec ses beaux-parents, bien évidemment. Alix Girod de l’Ain, ElleNouvelle pièce de Sébastien Thiéry, féroce comme toujours et finement jouée par un François Berléand à la mobilité contrariée, un Éric Elmosnino électrique et provocateur, sous le regard des talentueuses Évelyne Buyle et Élise Diamant. Mais chut ! Il faut le voir pour le croire… Armelle Héliot, Le Figaro
Éric Elmosnino est dément, effroyablement drôle face à François Berléand cloué sur une chaise roulante. Entre les deux, Évelyne Buyle conserve son élégance excentrique. Comédie noire, thriller, drame familial, I’univers est singulier. On sort de cet humour parfois très noir en se demandant où I’on est. Sylvain Merle, Le Parisien