l’histoire
Depuis que sa fille n'est plus là, Roger, portier d’un hôtel de luxe, croupit seul à la marge, vivant dans une caravane sous une bretelle d’autoroute. Un jour, un chien errant doué de la parole et habile à déclencher des catastrophes, déboule dans cette morne vie avec le projet de se faire adopter. L’homme et le chien s’apprivoisent. Non sans mutuels coups de griffes, ils regardent le monde avec lucidité, insolence et parfois cynisme. Roger pleure sur la fille qu’on lui a enlevée. Le chien comprend qu’il gagnera à aider l’homme et, pour cela, il doit lui faire retrouver l’urgence d’exister.ce qu’ils en disent
J’écris un théâtre de l’attaque et de la riposte. Jean-Marie PiemmeAu-delà de la rencontre de ces deux êtres, de leurs conversations privées, des rebondissements de l’intrigue et l’humour parfait des dialogues, c’est bien du poids de la vie, de la sévérité des sociétés humaines et de la quête du bonheur dont nous croyons qu’il est aussi question dans ce spectacle. Christine Baccot
ce qu’ils en pensent
Piemme ne verse pas dans le simplisme en montrant un animal porteur de bonne parole. Celui-là est un fin limier qui cache bien son jeu et manie assez la rhétorique pour arriver à ses fins personnelles tout en faisant le bonheur de l’autre. Corinne Denailles, WebThéâtreTragédie clownesque, aux allures d’histoire pour enfants qui, ne nous y trompons pas, raconte bien davantage. Evariste Lago, Un fauteuil pour l’orchestre
Une impertinente et joyeuse variation qui emprunte à la fable, au dialogue philosophique à la Diderot, aux discussions de comptoir, à la verve néo-réaliste fellinienne et à la figure beckettienne. Froggy’s Delight