l'histoire
Trois comédiennes se partagent tous les personnages, hommes ou femmes, prévenus ou procureurs, juges, avocats, policiers. Les cas passés en revue, plus ou moins dramatiques, dont parfois l’absurdité peut prêter à sourire, nous aident à prendre le pouls de notre société malade. À travers des interrogatoires, des témoignages et des scènes d'audience, Samantha Markowic et Salomé Lelouch proposent une reconstitution théâtrale de l'appareil judiciaire en nous plongeant au coeur d'une justice en temps réel, celle des comparutions immédiates.ce qu’ils en disent
À l’intérieur de ces audiences, on retrouve sous forme de monologue, un flic, un juge et un psy, maillons essentiels de la grande machine judiciaire, qui, chacun à leur manière, viennent témoigner de leur désarroi, de leur solitude et de leur incompréhension les uns par rapport aux autres mais aussi face à une justice qui leur semble chaque jour, s’éloigner de leurs aspirations initiales. Il s’agit d’une sorte de récit sans héros, dans lequel il est simplement question de dépeindre une institution, sans pour autant s’attacher à un individu en particulier ; un récit donnant à voir la tragi-comédie des comparutions immédiates, les errements de la machine judiciaire, l’engagement des magistrats. Dans ces bureaux du substitut du procureur, du juge, du flic, du psychiatre, c’est toute notre société qui surgit. Samantha Markowicce qu’ils en pensent
Samantha Markowic, actrice et auteure, est allée de longs mois sur les bancs des tribunaux. Son intérêt pour la monumentale « machine judiciaire » est né d’une mauvaise rencontre… Une pièce politique, et impeccable. Anna Cuxac, CausettePiles de dossiers pour seuls meubles, le décor figure l’encombrement toujours plus grand d’un système judiciaire qui pousse à aller plus vite. Passionnant et sidérant. Sylvain Merle, Le Parisien
Le texte est fort, engagé. Le rythme est soutenu. La mise en scène est précise. Les comédiennes sont tour à tour procureure de la république, avocate, victime d’un vol à l’arrachée ou présumée djihadiste. Charlotte Henry, Hello Théâtre