l’histoire
Le narrateur, que l’on ne connaîtra que sous le nom de K., se présente un soir dans l’auberge d’un village. Il affirme être le nouvel arpenteur, nommé par les autorités du château. D’emblée, ses déclarations sont mises en doute. Sa tentative d’atteindre le château afin de prendre ses fonctions, est interrompue par l’intervention d’ un étrange personnage, Barnabe. Ce dernier se présente comme émissaire du château et lui remet un message de la part de son contact avec les autorités , un certain Klamm. Les choses prennent une étrange tournure quand K. s’éprend de Frieda, qui prétend être la maîtresse de Klamm...ce qu’ils en disent
À partir de l’œuvre complexe et inachevée de Kafka, Le Château, nous explorons une société déshumanisée où les individus sont interchangeables face à leurs fonctions immuables et sacrées. L’adaptation théâtrale du roman se base donc sur cette construction circulaire, sur cet univers qui tourne autour de lui même dans sa rotation implacable. Dans la peinture de cette société déshumanisée, la particularité des personnages qui entourent K réside paradoxalement dans leur ressemblance. La perte d’identité qui gagne peu à peu le héros est déjà présente dans les visages qu’il rencontre. La scénographie symbolise une ascension périlleuse dans un univers hostile à travers une construction pyramidale de marches tendue vers le sommet de la structure. La création musicale et la vidéo permettront de créer un monde immersif, prenant le relais sensoriel de l’action. Gaële Boghossian et Paulo Correiace qu’ils en pensent
Le Collectif 8 est une référence en son genre. Ceux qui ont vu leurs précédentes réalisations savent que, pour eux, la composition visuelle et sonore naît d’une profonde réflexion sur le texte et possède le double rôle d’une architecture et d’une enveloppe sensorielle. Gilles Costaz, WebThéâtrerencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du jeudi 7 mars