l’histoire
Roberto Athayde écrit Madame Marguerite en pleine dictature militaire brésilienne. L’institutrice qu’il imagine n’est en rien conventionnelle. Certes, elle traite les mathématiques, la biologie, la fonction des verbes ou des adverbes, mais elle le fait d’une façon si peu orthodoxe que son cours se change en un monologue vertigineux tour à tour baroque, absurde, tragique, cynique et comique.ce qu’ils en disent
Le rôle de Madame Marguerite est un exceptionnel défi pour une comédienne, tant le texte est riche en émotions et en ruptures. Il est à la fois déstabilisant, puissant et inattendu : un rôle à la mesure de Stéphanie Bataille aujourd’hui dans son harmonie et son engagement en tant que femme et comédienne. Anne Bouvierce qu’ils en pensent
Il faut saluer le talent de la comédienne dans ce texte perpétuellement sur la corde raide. Elle se montre tour à tour pathétique, névrosée, attachante, hystérique ou touchante. Isabelle Stibbe, La TerrasseStéphanie Bataille donne la mesure d’une blessure, sa Marguerite souffre et se bat pour ses idéaux : apprendre, éduquer et faire le bien. Stéphanie Bataille a le grain de folie idéal et le loge dans le cerveau et le corps de l’institutrice. Brigitte Hernandez, Le Point
Madame Marguerite fait tressaillir sur les sièges avec son ton sec, ses répliques sans concessions et un humour qui fait rire jaune. Un moment de théâtre iconoclaste. Stanislas Claude, Publik’Art