l’histoire |
Berlin, fin des années 20. Ancienne prostituée, Kirsten dirige l’un des grands cabarets de la capitale allemande, qui vit à la fois dans la misère économique et sociale et dans la décadence des moeurs.Parmi ceux qui se produisent chez elle, son fils Viktor, enfant non désiré, homosexuel et travesti… On chante, on danse, on s’enivre, on s’aveugle car à l’extérieur le monde change et bientôt la fête ne sera plus qu’un souvenir. Les ombres de Brecht et Weill planent sur ce cabaret. Et c’est Stéphane Druet, Molière du spectacle 2018 pour L’Histoire du soldat de Ramuz, qui signe l’écriture et la mise en scène de cette traversée satirique de l’époque la plus sombre de l’Allemagne.
ce qu’ils en pensent |
Dans la salle, personne n’en croit ses yeux tant le spectacle est renversant. Quasi dénudée, l’incandescente Marisa Berenson, actrice mythique à la filmographie fascinante, ménage ses effets et ose. Elle ose même tout. Henri-Jean Servat, Paris MatchOn savoure cette bulle théâtrale et musicale saisissante de vérité, que nous offre une troupe épatante d’acteurs, de musiciens et de chanteurs. La star de la revue est sans conteste Marisa Berenson, sidérante en patronne de maison cynique, qui mène son monde à la baguette. Télérama
Le personnage interprété avec élégance et panache par Marisa Berenson, se révèle parfaitement odieux. Vénale, détestant le fils qu’elle a mis au monde, déçue par ses amours avec un écrivain, elle ne semble intéressée que par le pouvoir et mépriser la terre entière. Autant dire que l’un des points forts de ce Kabarett est de se révéler parfaitement grinçant. Rémy Batteault, Regard en coulisse