FALSTAFF

FALSTAFF

verdi jouissif

l’histoire |

Sans en avoir les moyens, Sir John Falstaff mène une vie de grand seigneur à l’auberge de la Jarretière. Mais l’addition s’allonge et, pour payer ses dettes, le chevalier croit habile de séduire deux riches bourgeoises. Il leur adresse une lettre d’amour aussi ridicule qu’enflammée mais ses victimes potentielles ne tardent pas à découvrir la supercherie et décident de se venger. C’est l’arroseur arrosé : Falstaff se ridiculise en tombant dans tous les pièges que lui tendent ces femmes bien plus rusées que lui et qui, de plus, s’arrangeront pour faciliter l’union de deux jeunes amoureux qu’un père tyrannique cherche à séparer.

ce qu’ils en disent |

L’intuition de la dramaturgie m’est venue au sortir d’une représentation de Cyrano de Bergerac à la Comédie-Française. Je cherchais depuis longtemps déjà comment présenter une nouvelle production de Falstaff. Tout d’un coup, j’ai eu un flash : « Edmond Rostand, Chantecler. Je vais faire Falstaff comme Rostand a fait Chantecler. ». Chantecler c’est une pièce qui se passe dans une basse-cour. C’est de là que l’idée est partie. Une des raisons pour lesquelles je ne trouvais pas la manière de faire Falstaff c’est parce que je trouvais la farce très cruelle : un homme vieux, gros, dont tout le monde se moque. En proposant de faire Falstaff comme une fable de La Fontaine avec des animaux – vraiment des animaux – cela permettait de le présenter au public avec le prisme de la fable, de mettre un peu à distance la cruauté de la situation tout en rendant plus proche de nous les personnages, ce qui est le rôle de la fable. Jean-Louis Grinda

ce qu’ils en pensent |

Jean-Louis Grinda (mise en scène), Rudy Sabounghi (décors) et Jorge Jara (costumes) ont réalisé une alchimie parfaite pour offrir à la musique de Falstaff qui jaillit comme une source cristalline et bondissante, un environnement théâtral merveilleusement abouti. Yves Courmes, L’Avenir Côte d’Azur
Les personnages transformés en animaux familiers évoluent entre des livres géants qui se déplacent, s’ouvrent et se ferment au fil d’une intrigue pleine de rebondissements. Tout ce petit monde participe aux mésaventures d’un vieil enfant, débauché, roublard et sûr de lui, moqué et trahi… qui n’est pas sans susciter de la sympathie. Joëlle Baeta, Tribune bulletin Côte d’Azur
Un Falstaff jouissif ! Emmanuel Andrieu, Opéra- Online
2019
2020