l’histoire |
Sophia Aram n’en finit pas de s’étonner de l’étonnement des commentateurs au sujet de l’affaire Weinstein. Pourquoi a-t-il fallu attendre cette affaire et le mouvement #MeToo pour « découvrir » l’ampleur des violences faites aux femmes ? C’est le point de départ du spectacle qui, comme toujours avec Sophia Aram, propose une réflexion par le rire sur notre société et notre époque telles qu’elles ne vont pas. Avec un ton qui n’appartient qu’à elle, elle s’emploie à dégommer quelques idées reçues sur l’amour, les femmes, le féminisme, la violence. Le sexisme étant une chose très bien partagée, elle s’y attaque à travers un long inventaire. Lucide, elle remet les pendules à l’heure, en sachant que celles-ci ont tendance à très vite se dérégler.ce qu’ils en disent |
Ma conviction est, qu’en matière de violence faites aux femmes mais aussi de sexisme, le sujet reste entier. Et pour cause, je pense que le second nourrit et permet le premier et qu’il n’y aurait pas ce niveau de violence envers les femmes sans sexisme. Comme il n’y a pas d’actes antisémites, racistes ou homophobes sans préjugés sur les Juifs, les Noirs, les Arabes, les Blancs et les homosexuels, il n’y a pas de violence contre les femmes sans sexisme. Sophia Aramce qu’ils en pensent |
Sophia Aram sait être très drôle et pertinente lorsqu’elle imagine un monde où les hommes auraient eu leurs règles ou lorsqu’elle interprète une professeure d’argot avec finesse et à-propos. Sandrine Blanchard, Le MondeChasseuse de préjugés réducteurs, Sophia Aram aligne les clichés sexistes dans une revue de presse aux petits oignons. Rappelle quelques vérités chiffrées à ne pas oublier. Grégory Plouviez, Le Parisien
Un seul en scène dans lequel Sophia Aram brocarde aussi bien les contes de fées que la banalisation des violences faites aux femmes. L’humoriste déconstruit les idées reçues avec espièglerie et sans tabou. C News Matin