l’histoire |
Issue d’Eugénie Andrin est une chorégraphie née de la rencontre avec Shiran Ben Abderrazak et la plasticienne Roxanne Ducruet. Elle s’est élaborée au cours d’une résidence à la Villa Dar Eyquem à Hammamet et se présente au lendemain des printemps arabes comme une réflexion en chair et en os sur la fragilité des idéaux révolutionnaires et le prix de la liberté. Un jeu entre les danseurs français et tunisiens et un décor de portes suspendues permet d’interroger ces nouveaux seuils, ces épreuves de passages et indique un chemin dans un labyrinthe plein d’obstacles. Tour à tour, ces portes qu’on pousse s’ouvrent sur nos peurs, l’abîme, l’illusion, mais aussi le rêve, l’espoir, la vérité. Une invitation au dialogue et au partage.ce qu’ils en disent |
Sous forme de chroniques, le livre de Shiran Ben Abderrazak Journal d’une défaite se situe au cœur du mouvement de révolte et représente une voix parmi le peuple tunisien qui s’est soulevé. Une voix qui incite à se battre, à ne plus avoir peur, une voix qui crie à la trahison et accuse le manque de courage conduisant à l’échec révolutionnaire. A travers cette œuvre, j’ai choisi d’aborder le thème si imposant de la liberté, d’une manière intimiste, en me basant sur les sentiments éprouvés par le peuple tunisien lors de la révolution arabe, et les mois qui ont suivi ce moment crucial. Eugénie Andrince qu’ils en pensent |
Une scénographie originale : une série de portes qui peuvent être autant d’obstacles à franchir que de points de passage vers de nouveaux lendemains. Derrière chacune d’elles, patinées par le temps et l’histoire, se trouve un chemin que chaque individu a la liberté de dessiner. Valérie Juan, La StradaDe l’émotion, c’est ce qu’a fait naître dans l’assistance, ce spectacle de danse d’une étrange poésie hypnotique, qui a réussi la gageure de captiver, même dans les moments de silence. Nice-Matin
Comme d’habitude, Eugénie Andrin dirige son groupe avec beaucoup d’énergie et de finesse à la fois. La chorégraphie du groupe est sans conteste ce qui fait la force et la patte de la chorégraphe. Elle possède ce don de chorégraphier le symbolique et de mettre en mouvement parfaitement réglé, parfaitement huilé, les groupes qui constituent son ballet d’un jour. Théodore Charles, Un culte d’art