POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE

le cirque dans tous ses émois

l’histoire |

Loin des paillettes, Kati et Victor ont décidé de mettre à nu la vie quotidienne d’un couple de clowns acrobates, dresseurs, équilibristes et d’en faire la matière même de leur spectacle. Comment passer de la lumière de la piste aux aléas de la vie itinérante ? Comment faire des projets ? Il y aura les déplacements, la route, les chiens, la drôle de petite voiture rouge d’où s’échappent les rythmes de l’autoradio. Il y aura l’amour, le travail, la prouesse technique.

ce qu’ils en disent |

Au fil des improvisations, les différents espaces du spectacle ont commencé à se dessiner, sur le sable et la poussière. Dans cette fuite du temps, les espaces sont toujours esquissés. Tout reste en chantier, éphémère, à venir… La terre, qui est l’élément scénographique central de cette création, exprime ce côté éphémère. Constructeurs et jardiniers, archéologues et aventuriers : des vivants… Voilà ce que nous avons essayé d’être pendant cette création : Pour le meilleur et pour le pire. Michel Cerda

ce qu’ils en pensent |

Intrépide, impertinente, Kati Pikkarainen affirme ses talents de clown et de voltigeuse. La mise en scène de Michel Cerda, avec ses maillots de bain désuets et ses bouquets étiques, nous emmène du côté de la Finlande populaire et des premiers Kaurismäki, vers des coeurs simples et obstinés, des vies parfois cabossées. Un beau voyage qui s’amorce. Mathieu Braunstein, Télérama
Avec ce cirque de poche, que l’on transporte dans sa mémoire comme un moment heureux, Kati Pikkarainen et Victor Cathala semblent encore bien partis pour une tournée mondiale. La piste est là. Le joli brin finlandais musclé, sur la piste depuis l’enfance, et l’armoire à glace française qui voulait devenir agriculteur, sont tombés d’accord. Pour l’amour de l’amour et du cirque, pour le meilleur et pour le pire. Rosita Boisseau, Le Monde
Le Cirque Aïtal ressemble à la bande sonore de son spectacle : des classiques bousculés avec malice et bienveillance, une reprise des Clash en reggae, pour un numéro de dressage de chiens, un morceau de Noir Désir pour un final tout en déliés sur la fragilité du couple. Fortiche et touchant. Julie Bordanave, Stradda
2019
2020