Après le succès d’Un été à Osage
County, Dominique Pitoiset s’empare
de la nouvelle pièce de Tracy Letts et
partage avec nous le goût d’une certaine
Amérique
Représentations
jeudi 13 février 2020 à 20h00
vendredi 14 février 2020 à 20h30
théâtre durée 2h20 salle Jacques Audiberti
de Tracy Letts
texte français Daniel Loayza
mise en scène et scénographie
Dominique Pitoiset
avec Jan Hammenecker, Sandrine
Blancke, Jean-Luc Couchard, Nadia
Fabrizio, Jean-Michel Balthazar, Selma
Alaoui, Daphné Huynh
assistant mise en scène François
Bertrand
direction technique Philippe Richard
costumes Nadia Fabrizio
vidéo Emmanuelle Vié Le Sage
son Bertrand Lechat
maquillage, coiffure Cécile Kretschmar
lumières Rémi El Mahmoud
régie plateau, accessoires Benjamin
Pitoiset
assistante costumes, habillage Malaury
Flamand
administration Alice Houssais
production Compagnie Pitoiset – Dijon
coproduction Bonlieu Scène nationale
Annecy, Les Gémeaux – Scène
nationale de Sceaux, Théâtre de Liège,
MC2 : Maison de la culture – Scène
nationale de Grenoble, L’Espace des
Arts - Scène nationale de Chalon-sur-
Saône, DC&J Création
avec le soutien
du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral
de Belgique et de Inver Tax Shelter
avec la participation artistique de
l’ENSATT
remerciements Amo De Pooter
l’histoire |
Linda Vista est le nom d’un quartier de
San Diego au sud de la Californie, une agglomération
grouillante à la frontière mexicaine, très éloignée des
terres isolées d’Osage County. Dick Wheeler a eu cinquante
ans, il vient de vivre une séparation, c’est l’âge
des doutes. Plutôt content de lui, il n’avait jamais été
amené à se remettre en question. Deux rencontres
viendront l’y aider car Wheeler n’a pas vu venir le
changement d’époque. Cet ex-fan des Sixties se
retrouve propulsé dans l’Amérique de Trump et il n’a
plus trop l’air de savoir où il habite. Dans ce contexte
comment rester fidèle à ses idéaux de jeunesse ?
ce qu’ils en disent |
Wheeler, qui se croyait lucide,
découvre qu’il fermait les yeux. Deux chocs vont les
lui ouvrir. Il percute deux murs : celui de l’âge et celui
de sa relation aux femmes. Il s’ensuit un désastre
assez grotesque, mais très instructif... Tout cela est
aussi très drôle. Et sans en avoir l’air, Letts parvient
à rendre compte, très concrètement, à la fois de
l’état d’un homme et de celui de son pays. Seuls les
très grands auteurs parviennent à couvrir un tel
registre avec une telle simplicité. Après Un été à
Osage County, je suis très heureux de contribuer
encore à le faire connaître dans les pays francophones,
grâce aux superbes traductions de Daniel
Loayza, car il parle de nous et de notre temps.
Bienvenue donc à Linda Vista ! Dominique Pitoiset