l’histoire |
Un homme d’âge certain, un monsieur Nobody, vit seul dans les hauteurs d’un immeuble. On ne connaît rien de son histoire, on assiste à sa journée faite de petits riens, d’infimes rituels, d’instants d’absence. Rapidement les objets autour de lui gagnent en autonomie, s’animent, se rappellent à son bon souvenir. Les tableaux prennent vie, une bouilloire chante, le lit grince. Entre ce corps agile d’ancien danseur et les objets du quotidien, un dialogue gestuel et bruissant s’amorce qui peuple son imaginaire de rêves et font de sa solitude un beau refuge. La pièce écrite comme une partition que soutient une musique de scène originale composée par Ibrahim Maalouf ouvre ses portes sur un univers à la fois burlesque, poétique, surréaliste.ce qu’ils en disent |
Si le monde de Monsieur X est isolé, il n’en est pas moins peuplé de rêves. Dans un dialogue entre le réel et l’illusion, la routine d’un quotidien apparemment bien ordonné, se désarticule. Le monde extérieur semble s’acharner à le ramener dans le concret, tandis qu’autour de lui, tout prend vie. Inspiré, il peint l’objet de son désir et l’ordinaire continue sa métamorphose. La tête dans les nuages, il voit l’invisible, l’abstrait et l’infini. Un mélange s’opère, redéfinissant les frontières entre le réalisme et l’absurde. Est-il si seul que cela ? Mathilda MayEnfin je réintègre mon univers avec Mathilda. Celui de Keaton, de Chaplin, de Tati. J’en ai trop dit, le silence est d’or. Elle me propose de rêver avec elle de tout ce qui ne se dit pas, et qui en dit bien plus. Pierre Richard
ce qu’ils en pensent |
Les effets spéciaux, les bruits, les sons, les vidéos se répondent comme un mécanisme d’horloger suisse. La salle est captée, charmée, envoûtée. A la fin du spectacle, le public applaudit debout, et se lance dans une demi-douzaine de rappels ! Catherine Schwaab, Paris-MatchUn spectacle onirique et tendre, porté par un Pierre Richard radieux, rassuré par sa metteure en scène, comme une bulle de fantaisie à saisir au vol. Hélène Kuttner, Artistik Rezo
Très présente, la musique est signée Ibrahim Maalouf. Aérienne et douce, intense, enlevée, elle porte le spectacle dans les moments clés. Sylvain Merle, Le Parisien