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Suite à la fermeture des lieux culturels, la représentation du spectacle Pierre Arditi lit se qu'il aime est reportée à une date ultérieur.Si vous aviez des billets, vous recevrez un e-mail dès que de nouvelles dates de représentations seront arrêtées pour vous détailler les options qui s’offrent à vous.
l’histoire |
On ne présente plus Pierre Arditi qui, depuis ses débuts en 1965 dans L’Opéra du monde de Jacques Audiberti, n’a cessé au théâtre d’habiter ses rôles toujours guidé par un amour inconditionnel des textes. Partager le goût qu’on a pour la lecture est un art difficile car c’est prendre le risque de dévoiler aux yeux de tous la chair des mots dont on est fait. Et transmettre ce goût, avec une table et une chaise pour seules amarres, est un exercice exigeant même pour ce grand arpenteur des textes et des scènes qu’est Pierre Arditi. Les textes qu’il aborde, qu’ils soient de Yamina Reza, Jean-Michel Ribes, Philippe Delerm, il les connaît intimement, et pour la plupart les déjà lus sur scène. Il aime les visiter et en proposer des variations renouvelées, en complicité avec les spectateurs, pour le seul plaisir de la langue et des mots rendant toute sa saveur à l’expression fameuse de Valery Larbaud qui, à propos de la lecture, parlait de « vice impuni ».ce qu’ils en disent |
Je vais m’asseoir à une table et je vais m’amuser avec les gens. C’est une lecture, elle est bien sûr incarnée, mais il s’agit bien d’une lecture. C’est la force de la lecture que je cherche à retrouver. Le tout compose des morceaux du monde qui m’interpellent, qui m’amusent, qui m’intéressent, qui m’intriguent. Je suis comme ma tante Denise : elle me faisait la lecture quand j’étais un petit garçon. Je serai ma tante Denise ! Pierre Arditice qu’ils en pensent |
C’est un rendez-vous idéal avec un comédien remarquable. Vous sortirez enchantés, d’un bain de littérature, d’émotion et d’esprit. Armelle Héliot, FigaroscopeCe qu’on voit, c’est un interprète dont l’aisance grandit à mesure que filent les minutes. Ses mains sagement pressées l’une contre l’autre, voltigent de plus en plus. Joëlle Gayot, Télérama