Après les mois d’enfer qu’ont traversé les théâtres et face à la catastrophe annoncée, Jean-Michel Ribes entend ne pas renoncer et, avec la fantaisie qu’on lui connaît, nous livre son mode d’emploi de la vie.
Représentations
mardi 29 mars 2022 à 20h00
mercredi 30 mars 2022 à 20h30
théâtre 1h40 salle Jacques Audiberti
texte et mise en scène Jean-Michel Ribes
assistant Olivier Brillet
avec Annie Grégorio, Philippe Magnan, Marie-Christine Orry, Didier Bénureau, Romain Cottard, Stéphane Soo Mongo, Alice De Lencquesaing, Charly Fournier, Manon Chircen, Jean Joudé
scénographie Emmanuelle Favre
costumes Juliette Chanaud
lumières Hervé Coudert
son Guillaume Duguet
maquillage et perruques Catherine Saint-Sever
production Arts Live Entertainment, Richard Caillat
coproduction Théâtre Du Rond-Point
spectacle organisé dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes avec le soutien du Casino JOA La Siesta
l’histoire |
Tout compte fait, Jean-Michel Ribes, avoue trouver assez excitant de faire front pour ne pas disparaître. Lui et son équipe ont « inventé des choses impensables ». Moralité, il va créer sa prochaine pièce en septembre 2021, au Rond-Point, le théâtre qu’il dirige depuis vingt ans. Elle s’appelle J’habite ici et son titre dit assez qu’on y traitera de proximité, de vie de quartier, d’un immeuble et de ses douze appartements. On trébuchera souvent, on se relèvera, on avancera à tâtons cherchant l’air frais « à travers la broussaille des certitudes et le bordel des idées ». J’habite ici ira jusqu’à montrer comment érotiser l’ensemble d’un ministère, l’intérêt d’élire un maire incompétent ou stupide, au choix, les bienfaits de la côte de bœuf et de la mayonnaise sur les végans, la solitude d’une concierge ange gardienne d’un immeuble peuplé de démons. Et bien d’autres personnages, mosaïque de cette époque dont l’humour reste la seule issue de secours.
ce qu’ils en disent |
À l’école, je me suis aperçu petit à petit que le théâtre était un endroit où l’on pouvait parler autrement. On pouvait être autre chose, sortir de la réalité. C’était un lieu d’accueil pour moi, un lieu de « désangoisses ». Et je me suis naturellement avancé vers cette fiction avec une troupe d’amis, peu enclins à saluer les règles de la réalité. Jean-Michel Ribes