l’histoire
Harpagon n’aime que son argent et soupçonne tout le monde de vouloir le lui voler. Pour marier ses deux enfants, il a fait le choix d’une riche veuve pour son fils Cléante et pour sa fille, Élise, du seigneur Anselme, un homme mûr, noble et fort riche. Harpagon est pressé de caser ses enfants pour épouser lui-même une jeune fille pauvre, Mariane, dont la beauté l’a charmé...ce qu’ils en disent
Après plus de 150 représentations, L’Avare repasse faire un petit tour par anthéa avant de repartir sur les routes de France, de Suisse et de Belgique et sans doute du Canada. Autant dire que la pièce a rencontré un très large succès et que nous sommes heureux de la présenter dans sa version « tournée » à tous ceux qui ne l’ont pas encore vue ou veulent la revoir.C’est une pièce d’une étonnante modernité, psychologiquement fascinante. L’histoire de L’Avare, comme de toutes les autres grandes œuvres de Molière, est l’histoire d’une passion effrénée, sinon folle, qui finit par troubler l’ordre social. À l’inverse de Dom Juan qui existe dans la dépense, il s’agit là d’une passion de la restriction, du retour vers soi, de la retenue, du revenu. Harpagon, pour qui tous les moyens de lutter contre la mort sont bons, cherche avidement ce qui lui semble éternel – l’argent – et ce qui peut lui insuffler une nouvelle vie, la jeunesse de Mariane... Daniel Benoin
ce qu’ils en pensent
Voilà une mise en scène intelligente. Benoin suit la donne classique, sans l’adorner d’un trop de petites trouvailles énervantes. Son travail fait penser aux leçons de Planchon, celui d’avant, qui rajeunit notre vision de Molière sans encore l’égarer sur des chemins de traverse. Jean-Pierre Léonardini, L’HumanitéDaniel Benoin révèle l’humanité grinçante de cette cruelle histoire, où la fougue de la jeunesse ravive un monde abîmé par l’avarice. Avec un remarquable Michel Boujenah. La Terrasse
Comment être surpris par un Avare de plus ? Celui-là émerveille. Il arrive parfois que le théâtre soit inspiré. Le Canard Enchaîné
Une mise en scène grandiose et vive. Un Michel Boujenah impeccable. Sylvain Merle, Le Parisien
Daniel Benoin rend bien ces ambiguités, ces richesses. D’emblée il impose une vision, un climat. Le Figaro
rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du samedi 24 septembre