l’histoire
350 000 personnes l’ont vu : le public goûte sans modération ce one-man-show qui au départ était destiné à fêter les 50 ans de l’humoriste. Quatre ans après, Laurent Gerra continue de tourner avec ce spectacle qu’il remanie au fil du temps, l’actualité ne manquant pas de lui tendre des perches. Sur scène, durant plus de deux heures, il ne s’économise pas. Sa « nouvelle cuvée » fait le plein d’imitations avec 70 voix différentes. S’il est devenu le comique le plus populaire de France c’est parce qu’il est le Lucky Luke de l’humour qui imite plus vite que son ombre. Seul en scène, il fait tenir l’époque dans un miroir de poche. Et comme en France tout finit par des chansons, il consacre la dernière partie de son show au music-hall en reprenant avec bonheur des standards de ses idoles disparues de Trenet à Montand en passant par Ferrat, Salvador, Becaud, Reggiani, Aznavour...ce qu’ils en disent
Comme toute la profession, j’ai été privé de scène par la pandémie. Ces deux ans m’ont permis de réécrire 45 % de ce spectacle, que j’ai du coup rebaptisé Sans modération : Nouvelle Cuvée. Malgré le climat anxiogène, les gens se déplacent parfois de loin car ils ont vraiment envie de rire. Les Français savent que je ne suis pas politiquement correct. Mais je considère que la France est un pays où l’on peut s’exprimer en toute liberté, et je ne pense pas franchir la ligne. Laurent Gerrace qu’ils en pensent
Dans son nouveau spectacle, Laurent Gerra dézingue à tout-va. Sandrine Bajos, Le ParisienComme d’habitude chez Gerra, derrière la grivoiserie et la bonne humeur, se cache un message au vitriol de la société. Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine
Dans son spectacle, il imite plus de 70 voix ! VSD