l’histoire
En 1971, dans Un dimanche comme les autres de John Schlesinger, il apparaissait les cheveux mi-longs, en ange séducteur à qui personne, ni les hommes ni les femmes, ne résistait. Cinquante ans après le charme juvénile de Murray Head agit toujours sur son public. Au milieu des années 70, l’acteur a cédé le pas au chanteur grâce au succès de sa chanson Say It Ain’t So. Cette protest song souvent perçue comme une romance folk, a fait la gloire de son auteur et interprète. Mais c’est essentiellement en France que se concentre la carrière de Murray Head et c’est avec l’album Say It Ain’t So, sorti en 1975, qu’aujourd’hui le troubadour londonien reprend la route. Repoussée pour cause de pandémie cette tournée, notamment marquée par un Olympia en décembre dernier, rassemble dans tout l’Hexagone plusieurs générations de fans. Outre les morceaux de l’album, Murray Head reprend le single One Night in Bangkok, extrait de la comédie musicale Chess, hit planétaire de l’année 1984. Mais aussi Le Sud éternel de Nino Ferrer. Une soirée nostalgique et heureuse, portée par l’énergie d’un jeune homme né en 1946.ce qu’ils en pensent
Murray Head s’est imposé comme un artiste complet dans les années 60. Il est aujourd’hui de retour mais au fond était-il jamais parti ? Jean-Pierre Lefebvre, La Voix du NordUne belle voix voilée de Britannique formé à l’école du rhythm and blues se déchire dans un finale dramatique implorant un mystérieux Joe. Say In Ain’t So, un best-seller en France. Stéphane Binet, Le Monde
Sur scène Murray Head a livré un véritable one-man-show ponctuant ses chansons d’une anecdote personnelle, d’un trait d’humour ou d’une pique politique. La salle était comble et le public chauffé à blanc. Un concert exceptionnel. Géraldine Jammet, La Dépêche