création du nouveau spectacle électrique de philippe decouflé
Philippe Decouflé revient avec une nouvelle création mêlant avec audace les disciplines.
Après quarante ans de pratique le créateur de Shazam !, Nouvelles pièces courtes et Contact
n’a rien perdu de sa curiosité ni de ses désirs.
Représentations
jeudi 8 décembre 2022 à 20h00
vendredi 9 décembre 2022 à 20h30
danse / musique 1h20 salle Jacques Audiberti
chorégraphie et mise en scène Philippe Decouflé
assisté d’Alexandra Naudet
avec Baptiste Allaert, Vladimir Duparc, Eléa Ha Minh Tay, Aurélien Oudot, Violette Wanty
musiciens Arthur Satàn (guitare voix), Louise Decouflé (basse), Romain Boutin (batterie)
créatrion lumière et régie générale Begoña Garcia Navas
création décor Jean Rabasse
assisté d'Aurélia Michelin
création costumes Philippe Guillotel
stylisme Sabine Siegwalt
costumier·es Anatole Badiali, Charlotte Coffinet, Catherine Coustère, Jean Malo
régie lumière Grégory Vanheulle
régie plateau Anatole Badiali, Léon Bony, Gillaume Troublé
régie son Pascal Mondaz
accessoires Guillaume Troublé
remerciements Flavien Bernezet, Aurélia Petit, Alice Roland, Olivier Simola
production déléguée Compagnie DCA / Philippe Decouflé
coproduction Festival Montpellier Danse 2022 ; Chaillot - Théâtre national de la Danse ; La Villette, Paris ; Grand
Théâtre de la Ville de Luxembourg ; Châteauvallon-Liberté, scène nationale ; Théâtre Sénart, Scène nationale ; Théâtre Gymnase Bernardines, Marseille ; Maison de la Culture d’Amiens - Pôle européen de création et de production ; MA scène nationale - Pays de Montbéliard ; Créteil - Maison des Arts ; La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne
Stéréo a bénéficié de l’aide à la création de la Région Île-de-France.
La Compagnie DCA est une compagnie indépendante, subventionnée par le Ministère de la Culture
(DRAC Île-de-France), la Région Île-de-France, le Département de la Seine-Saint-Denis ains que
la Ville de Saint-Denis, où elle est implantée. Elle bénéficie également du soutien de la Caisse des
Dépôts.
l’histoire
Philippe Decouflé confie lui-même que ses spectacles sont comme « des puzzles dont chaque spectateur peut assembler les pièces comme bon lui semble ». Pour Stéréo il dit avoir pensé à Drastic Classicism de Karole Armitage pièce exemplaire du style contestataire de la chorégraphe américaine associant le mouvement du ballet à la musique punk interprétée en live. Stéréo recherche sur le plateau la même énergie « rock » en mêlant la performance des danseurs-circassiens à un trio de musiciens : guitare, basse, batterie. Sous la bannière de « performers » se rangent de jeunes talents venus d’horizons divers, danse classique et contemporaine, acrobatie, hip-hop, art du clown... Tous revendiquent leur formation pluridisciplinaire, leur parcours hybride, des termes chers à Philippe Decouflé qui depuis les années 1980 s’est débarrassé des carcans en ouvrant ses chorégraphies au vent de toutes les influences artistiques. En fusionnant musique et danse, Stéréo oscille entre le concert et le spectacle. Stéréo est avant tout une façon de tordre le nez aux stéréotypes.
ce qu’ils en disent
Techniquement c’est Merce Cunningham qui m’a le plus formé à la danse. À New York, j’ai suivi les stages de vidéo que lui-même donnait : passionnant. J’y ai appris à maîtriser les problèmes de distance et de géométrie, les règles élémentaires de l’optique et du mouvement. Tex Avery m’a beaucoup inspiré dans la recherche de gestes a priori impossibles à réaliser... Il me reste toujours quelque chose de ce désir, une bizarrerie dans le mouvement, quelque chose d’extrême ou de délirant... Je recherche une danse du déséquilibre, toujours à la limite de la chute. Avec des modèles comme les Marx Brothers par exemple, et en particulier Groucho Marx, j’ai cultivé la prise de risque malicieuse, la répétition comique de l’erreur... Philippe Decouflé