l’histoire
Sur le trottoir devant la vitrine de chez « Maman » où clignote un petit sapin, une femme en fourrure attend. Un jeune homme l’aborde, lui demande combien elle prend. Dommage qu’elle ne soit pas une putain, c’est peut-être ce que tous les deux pensent à cet instant. Mais non, la femme a fini sa journée dans cette boutique de vêtements de grossesse, elle attend le taxi qui va la ramener chez elle où son mari aura peut-être préparé le dîner. Elle va s’empresser de lui raconter la rencontre qu’elle vient de faire. Elle pourrait s’en amuser mais on la sent troublée. Elle déclare alors vouloir retrouver ce jeune homme pour l’adopter… La pièce de Samuel Benchetrit prend ainsi l’allure d’un étrange conte de Noël qui laisse progressivement entrevoir les fêlures d’une femme blessée.ce qu’ils en disent
Inspirer un artiste, c’est merveilleux. Inspirer un artiste, cela ne veut pas dire être muette, immobile et dire tout ce que l’on vous dit. Ça vient de conversations, de partages, de réflexions. Et puis Samuel Benchetrit, c’est un écrivain, il romance, il est très inspiré par la vie ou la personne que je suis, ou les choses que je peux faire. Le terme de « muse » est assez galvaudé, moi je le trouve plutôt merveilleux. Vanessa Paradisce qu’ils en pensent
Il y a du Danielle Darrieux et de la Jeanne Moreau dans sa silhouette gracile, sa diction rêveuse, sa puissance secrète. Sur le plateau Vanessa Paradis est devenue une fée. Fabienne Pascaud, TéléramaPar-delà la vivacité des échanges, les sautes d’humeur blagueuse, les incises narquoises et tendres, on comprend le drame de Jeanne, incarnée avec autant de subtilité que d’autorité par Vanessa Paradis. Armelle Héliot, L’Avant-scène théâtre
Vanessa Paradis en impose. Toujours juste, trouvant l’émotion quand il le faut, l’humour au détour de gestes ou de situations. Elle prend un plaisir évident à se mettre en danger sur les planches. Benjamin Locoge, Paris Match