l’histoire
Katia et Justine sont amoureuses et veulent avoir un enfant. Les deux femmes tentent une insémination artificielle. Katia se retrouve enceinte mais quelques jours avant la naissance du bébé Justine la quitte. Douze années vont passer. Katia doit faire face à une récidive de son cancer, elle sait qu’elle va mourir et cherche un tuteur pour sa fille Jeanne. Elle ne peut compter sur Justine qui a refait sa vie et fondé une autre famille. Elle se tourne vers son frère, William, qu’elle n’a pas vu depuis cinq ans. Écrivain, alcoolique, aigri, ravagé par le deuil de sa femme disparue dans un accident de voiture, c’est cet homme qu’il va falloir décider. Ce scénario qui sur le papier semble intenable Michalik va le rendre limpide et touchant. Il renoue avec l’efficacité qui a fait le succès de ses précédentes pièces, Le Porteur d’histoire, Le Cercle des illusionnistes, Edmond...ce qu’ils en disent
Comment l’amour peut-il finir ? C’est la question que l’on se pose ici. Ces personnages pourtant plongés dans les pires affres du sentiment amoureux, qui vont devoir traverser la perte, le deuil, l’abandon, vont de l’avant, toujours. Ils font avec, malgré leurs béquilles et leurs blessures. Ils ont déjà touché le fond, mais en se confrontant les uns aux autres, en se débattant avec une énergie proche du désespoir face à la mort qui approche, en se criant dessus, en se prenant dans les bras, ils vivent, douloureusement, et ils vivent fort. Nous allons rire de leur détresse, nous allons pleurer avec eux. Nous allons les aimer, tous. Car cette histoire a l’air triste et pourtant, au fond, c’est une histoire d’amour. Alexis Michalikce qu’ils en pensent
Une pièce écrite et mise en scène tambour battant avec ce qu’il faut de rebondissements, de bons mots, d’émotion pour que le spectateur repu, ravi, reconnaissant, laisse éclater sa joie. Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaînéLe comédien-auteur-metteur en scène de 37 ans construit, déconstruit, articule, désarticule avec un sens du jeu qui comble les désirs d’histoires de tout un chacun. Michalik est un phénomène. Télérama
Tout est simple et pourtant si abouti. Michalik écrit, met en scène, joue, nous fait rire alors que nos yeux sont encore pleins de larmes, nous fait froid dans le dos et chaud au cœur. On en ressort éblouis et KO. François Varlin, Théâtral magazine