l’histoire
À la caisse d’un supermarché, Fabrice, dessinateur de BD de son état, se trouve dans l’impossibilité de fournir la carte du magasin quand la caissière la lui demande. Il a beau fouiller ses poches, rien. Elle doit être restée dans son autre pantalon. Face à cet oubli, la caissière, paniquée, appelle la sécurité. Notre héros prend la fuite. La machine s’emballe. En quelques heures, il devient l’ennemi public numéro un, son cas divise la France… Alors une question se pose : Ne pourrait-on pas laisser sa chance à quelqu’un qui a peut-être effectivement laissé sa carte de fidélité dans la poche de son autre pantalon ?ce qu’ils en disent
Nous donnons au spectacle la forme d’une fiction radiophonique en public. C’est un dispositif avant tout sonore qui fait travailler l’imaginaire du spectateur en suggérant des décors, des intérieurs, des extérieurs, des accidents de voitures ou des chorales de gospel qui nous permet d’être aussi libres qu’un dessinateur. Il s’agit d’une partition d’une grande adaptabilité. Il s’agit d’engager les comédiens dans un aller et retour permanent entre incarnation et désincarnation, de rendre le plus fidèlement possible les deux dimensions du dessin de Fabcaro. Nous souhaitons exacerber la tension de jeu, la concentration, l’engagement des comédiens, et traduire ainsi, avec légèreté, l’humour de Zaï zaï zaï zaï. Paul Moulince qu’ils en pensent
Dynamiteur talentueux, Fabcaro sait doser au gramme près critique sociale et éclats de rire, décryptages affûtés et trouvailles poétiques. Stéphane Jarno, TéléramaPaul Moulin rend justice à la subtilité du trait et du texte de Fabcaro. À son sens de la dénonciation par l’absurde. Une joie qui touche au cœur. Anaïs Heluin, La Terrasse
Une fiction radiophonique fabriquée à vue, avec un bruiteur et une perche son, quelques micros et une cinquantaine de personnages incarnés par huit (excellents) comédiens. Ève Beauvallet, Libération