mascarade par laurent pelly, le metteur en scène de harvey avec la grande natalie dessay
En retrait de la scène lyrique et désormais très active au théâtre, la grande Natalie Dessay, dans ce rôle de prima donna, est l’interprète idéale du chef-d’œuvre de Goldoni.
Représentations
vendredi 29 septembre 2023 à 20h30
samedi 30 septembre 2023 à 20h30
théâtre musical salle Jacques Audiberti
d’après L’Impresario de Smyrne (1759) et Le Théâtre Comique (1750) de Carlo Goldoni
mise en scène et costumes Laurent Pelly
traduction et adaptation Agathe Mélinand
avec Natalie Dessay Tognina, chanteuse vénitienne Julie Mossay Annina, chanteuse bolognaise Eddy Letexier Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario Raphaël Bremard en alternance avec Damien Bigourdan : Pasqualino, ténor et ami de Tognina Jeanne Piponnier Lucrezia, chanteuse bolognaise Thomas Condemine Carluccio, ténor Cyril Collet Le Comte Lasca, ami des chanteuses Antoine Minne Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique
avec trois instrumentistes de l’ensemble baroque MASQUES dirigé par Olivier Fortin
scénographie Laurent Pelly, Matthieu Delcourt
lumières Michel Le Borgne
son Aline Loustalot
assistanat costumes Julie Nowak
confection costumes Julie Nowak, Manon Bruffaerts et l’atelier du Théâtre de Liège
assistanat mise en scène Laurie Degand
création – 12 septembre 2023, Le Vilar, Aula Magna de Louvain-la-Neuve
production Pel-Mel Groupe, Le Vilar - Louvain-la-Neuve
coproduction Théâtre Royal du Parc - Bruxelles, Théâtre de Liège, Anthéa – Théâtre d’Antibes, Théâtre de Caen, Théâtre Montansier - Versailles
Avec le soutien du Centre des Arts Scéniques, du Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge et d’Inver Tax Shelter
le Pel-Mel Groupe est conventionné par le Ministère de la Culture.
crédit photo : Tim Flach
l’histoire
Le Vénitien Carlo Goldoni (1707-1793), réformateur de la comédie italienne, vivait au plus près des artistes dont il fit souvent le sujet de ses pièces pour moquer leurs manies, défauts, et séductions. L’Impresario de Smyrne commence à Venise au lendemain du carnaval. Lucrezia, jeune chanteuse florentine qui de son propre aveu « ne connaît pas grand-chose à la musique » est arrivée la veille. Elle dort encore même si « l’odeur du canal la dérange ». Carluccio le castrat cherche un nouveau contrat. L’argent manque… Entre divas capricieuses, imprésarios véreux, agents troubles, protecteurs retors, tous dénués de scrupule, les coulisses du théâtre s’imprègnent de l’odeur du canal. On apprend alors qu’un riche marchand turc a décidé de faire représenter un opéra chez lui et doit ramener à Smyrne le meilleur de la scène vénitienne. Une seule question importe : Qui sera engagé ?
ce qu’ils en disent
Nous imaginons ces Scènes de la vie d’opéra intemporelles et en musique - la pièce fut d’abord un opéra. À Venise, la musique était partout, le public y passait sa vie. Opéras, Théâtres, Tréteaux, Ospedale... Des Scènes de la vie d’opéra comme des bribes, des souvenirs. « Amarcord » … [...] Nous pensons ces Scènes de la vie d’opéra comme un burlesque hommage à ce Bûcher des vanités transcendé par la musique. Elle est le moyen souvent fragile et dérisoire, elle est la poésie et ce pourquoi ils sont là. Laurent Pelly et Agathe Mélinand