l’histoire
Fermant la porte à la frénésie et au bruit du monde un homme rentre chez lui. C’est là qu’il est le mieux et peut laisser libre cours à sa rêverie. Prenant appui sur la courte pièce de Sacha Guitry, Un soir quand on est seul, André Dussollier offre à son personnage la possibilité de circuler d’un auteur à l’autre. Comme il l’a déjà fait par le passé, le comédien aime à partager son goût des textes et des mots, faire entendre leur substance intemporelle et leur résonnance actuelle. Au gré d’idées qu’associe le narrateur, les scènes se succèdent, traversent les époques, les registres, les tonalités, accompagnées par le dispositif vidéo de Sébastien Mizermont qui a aussi signé la scénographie. Dans cet écrin éclairé par Laurent Castaingt, André Dussollier peut avec bonheur fouiller dans le trésor de la langue française.ce qu’ils en disent
C’est un montage de textes, de poèmes, de sketchs auxquels j’essaie de donner une sorte de cohérence que par définition ils ne peuvent pas avoir parce que disparates et venant de tous les horizons mais il y a une alternance entre le côté grave symbolisé par Victor Hugo ou Aragon et le côté absurde ou comique comme Roland Dubillard ou même Raymond Devos à qui j’ai emprunté ce titre de Sens dessus dessous. André Dussollierce qu’ils en pensent
Il jongle avec les mots en magicien. André Dussollier n’a rien perdu de l’alacrité athlétique d’un corps toujours en mouvement. Dansant. Comme ses mots font musique. Un spectacle total à lui tout seul. Fabienne Pascaud, TéléramaToujours aussi élégant, alerte et délicieusement ironique, André Dussollier offre une partition aux infinies nuances. Agnès Santi, La Terrasse
André Dussollier pratique l’élégance, la retenue, la sobriété. Enchaînant drôlerie et gravité, il fait l’éloge du besoin vital de la littérature dans sa forme accomplie, l’incarnation. Jean-Claude Raspiengeas, La Croix