l’histoire
Par une nuit d’hiver, des voyageurs... En transit dans un hall d’hôtel, le départ de ces clients ressemble à un faux départ. On comprend que le tenancier préfère les garder près de lui et ne les laissera pas facilement quitter l’établissement. Eux-mêmes en ont-ils la volonté ? Ils sont enfermés. La caméra de surveillance de l’hôtel filme leurs allées et venues du lobby au desk (vocabulaire d’hôtellerie international traduisant très exagérément le standing du modeste Bellevue...) Faute de trouver une issue physique à leur histoire, cet échantillon de personnages hauts en couleur vont s’embarquer dans un voyage mental « poético-absurde », aidés dans leur fuite par les images filmées en temps réel et d’autres préenregistrées. Le décor se transforme à vue. Les corps se libèrent et les voyageurs, désentravés, s’inventent un parcours fantasmagorique commun, une échappée, bien plus qu’une porte de sortie...ce qu’ils en disent
Le besoin de fuite, quasi constant chez l’être humain, va être ici mis à l’épreuve. Dans cet hôtel, les histoires de chacun se croisent pour donner vie à un imaginaire commun qui se débride. Une épopée où se mêlent intrigues, suspens et quiproquos. Un voyage « sur place » nécessaire pour échapper à leur situation d’enfermement. Tous commencent alors à trouver un sens à rester là. Puis les parois du décor se dérobent. Le hall d’hôtel s’efface pour créer des espaces de fuites. Seules les portes de sortie résistent mais le groupe reste lié et cloîtré. Personne ne sort mais pour quelles raisons en somme ? Ne plus quitter le groupe ou tout simplement renoncer, comme depuis le début, à se confronter à l’inconnu comme si l’extérieur leur faisait peur ? Thomas et Bertrand Guerryce qu’ils en pensent
La Cie Arcosm, toujours surprenante, qui affectionne les terrains de jeu les plus improbables, offre un vrai petit bijou dansé ! Le Dauphiné libéréLa galerie des personnages est haute en couleurs ; les images filmées en temps réel et d’autres préenregistrées plongent dans l’intimité des interprètes. C’est drôle, joyeux, plein d’espoir. C’est une pièce qui fait un bien fou. La Nouvelle République
Avec Hôtel Bellevue, le chorégraphe Thomas Guerry offre un spectacle « chaplinesque », à la « Buster Keaton » mêlant danse et cinéma (...). Il entraîne le spectateur dans une pièce faite d’intrigues, de suspens et de quiproquos. Ouest France
rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du jeudi 15 février