l’histoire
Izïa Higelin n’a pas de temps à perdre. Sa première chanson, elle l’a écrite à 13 ans et interprétée en public à 14. Puis tout s’est enchaîné. À peine trentenaire, elle collectionne les distinctions musicales, non sans faire des incursions au théâtre et au cinéma. Parcours sans faute pour une enfant de la balle, bien décidée à ne pas se laisser coller une étiquette musicale. De fait, avec La Vitesse, elle a surpris plus d’un chroniqueur qui ne s’attendait pas à une aussi grande diversité dans l’inspiration, les thèmes et les genres musicaux. L’artiste assume avec talent son goût pour la pop, qui n’est pas incompatible avec les guitares et les beats nerveux, ni avec la célébration de sa force et l’envie de se battre. Sur scène, elle se donne à fond et on la suit les yeux grands ouverts.ce qu’ils en disent
C’est important aujourd’hui, l’éclectisme dans la musique. C’est assez français finalement de ne faire qu’un seul style de choses. De toute façon, avec ma voix et avec la musique que j’écoute, je ne me voyais pas faire une seule chose, du rock toute ma vie, ou alors passer directement à de la pop. Pour moi, la musique, c’est multiple. Quand je suis sur scène, je ne me vois ni comme une femme ni comme un homme. Je me vois comme une énergie, comme une forme d’énergie, et c’est ce que j’ai envie de transmettre. Parce que j’ai un rapport très instinctif et très animal à la musique, à mon corps et au mouvement. Et pour moi, la nudité ou la « sexyness », ça fait partie intégrante de ma rage de musique. Le titre de mon dernier album La Vitesse, c’est aller tout droit, foncer, et ne plus jamais s’arrêter. Izïace qu’ils en disent
Oui, l’artiste explore de nouvelles sonorités. Oui, les mélodies survitaminées poussent l’auditeur vers le dancefloor. Oui, elle prend un virage pop à 180 °C, aussi audacieux que déroutant. Oui, elle a le mérite de nous surprendre. Laura Baudier, Le TélégrammeDes retrouvailles de feu qui nous rappellent qu’Izïa, c’est malgré tout une histoire de rock et avec Izïa, quand il n’y en a plus, il y en a encore. Mathilde Collet, France Info Culture
Quittant la voie rock pur qu’elle empruntait depuis ses débuts et qui lui avait valu une Victoire de la Musique, la voici engagée sur un chemin pop-rock FM, avec beats nerveux, sans oublier l’étape disco pour le dancefloor et même un titre latino « Pura vida ». Joëlle Lehrer, L’Écho